Bruxelles fait échec à la politique migratoire en coorganisant l’illégalité

« L’ouverture d’un centre d’accueil régional pour les transmigrants perpétue non seulement une situation illégale, mais crée aussi une catastrophe humaine. » Selon le député bruxellois Gilles Verstraeten, Bruxelles fait tout pour faire échec à une politique migratoire ferme et coorganiser l’illégalité.

La N-VA est fermement opposée à l’ouverture d’un centre d’accueil régional pour les transmigrants. À la consternation du député bruxellois Gilles Verstraeten, la Région perpétue non seulement une situation illégale, mais crée également une catastrophe humaine. « Le gouvernement bruxellois fait de Bruxelles une plaque tournante de la transmigration, de l’illégalité et du désespoir. Et ce, alors que selon certaines estimations, des dizaines de milliers de personnes vivent déjà dans l’illégalité à Bruxelles, certaines depuis plus de 10 ou 20 ans ! »

Pas compétentes

Dans son intervention, Verstraeten a bien indiqué que les autorités fédérales n’étaient absolument pas compétentes pour l’accueil des transmigrants : « Les autorités fédérales doivent organiser le retour volontaire ou forcé des personnes qui se trouvent ici illégalement et assurer l’accueil des demandeurs d’asile », explique Verstraeten, « mais elles ne doivent tout de même pas faciliter le séjour illégal de personnes qui se placent elles-mêmes dans une telle situation ?! »

Au sein de la commission, Verstraeten a mis en avant le manque total de contrôle du respect des ordres de quitter le territoire par la police bruxelloise, le monde politique bruxellois étant compétent via les zones de police. « Si la police bruxelloise n’effectue pas de contrôles, les autorités fédérales ne peuvent pas mener de politique d’expulsion efficace. Je trouve particulièrement cynique de laisser cette situation apparaître et déraper, de la faciliter à travers un centre d’accueil, puis d’accuser les autorités fédérales », conclut Gilles Verstraeten.