Bilan positif pour les campagnes Gaudi : le nombre de vols diminue significativement

Du 25 juin au 31 juillet, l’Office des étrangers et les services de police ont organisé pour la quatrième fois une campagne Gaudi. L’objectif premier était d’arrêter et de rapatrier les illégaux délinquants, tant les pickpockets que les voleurs à l’étalage. Avec l’arrestation de 557 illégaux délinquants, cette quatrième campagne Gaudi a été un véritable succès. « Ces campagnes ont en plus un effet dissuasif, et pas seulement pour les illégaux », constate le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken.

Les chiffres nationaux de la police fédérale montrent une nette diminution du nombre de vols à la tire, avec plus de vingt pour cent sur un an : de 33 313 faits en 2014, nous sommes passés à 26 540 en 2015. La diminution des vols dans les magasins est moins importante, mais tout de même significative avec quatre pour cent : de 21 802 à 20 877 faits.

Cette tendance à la baisse se remarque également dans les chiffres de l’Office des étrangers relatifs au nombre d’illégaux commettant des vols. Alors qu’en 2014, 2 924 voleurs séjournant illégalement ont été arrêtés, ce chiffre a largement diminué cette année avec 2 343, soit une baisse de vingt pour cent.

La fermeté porte ses fruits

Rien que dans le cadre des quatre opérations Gaudi, 2 500 personnes ont été arrêtées et 444 sont actuellement détenues dans des centres fermés. 313 ont déjà été rapatriées et 62 attendent de l’être. Le pourcentage de réussite des rapatriements est d’environ 85 %. 121 illégaux ont été condamnés à une peine de prison et 128 ont été déférés devant le parquet. « Pour le reste, nous travaillons à une identification active en vue d’un rapatriement rapide à un stade ultérieur », explique le secrétaire d’État. « En rapatriant les illégaux délinquants en priorité, nous observons pour la première fois une baisse significative des actes dits de petite criminalité, mais qui, dans la pratique, sont particulièrement insupportables. « Auparavant, ce groupe avait un sentiment de totale impunité. Les poursuites n’étaient pas une priorité, et ne parlons même pas du rapatriement. »

« Lorsque l’on sait qu’une seule personne peut commettre plusieurs dizaines de vols sur un an, il est logique que chaque rapatriement d’un délinquant en séjour illégal fasse diminuer fortement le nombre total de faits. La fermeté porte ses fruits », conclut Francken, qui a déjà annoncé une cinquième campagne Gaudi pour la période des fêtes et des soldes.