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Bart De Wever : « Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités, mais seulement si les mesures nécessaires sont réellement mises en œuvre »
Samedi soir, plus de 5.000 membres du N-VA ont lancé la nouvelle année lors de la fête annuelle du Nouvel An du parti à Malines. Avant que la DJ invitée Cieltje Van Achter n’ouvre la piste de danse, le président du parti, Bart De Wever, a dressé un bilan de l’année électorale écoulée et évoqué brièvement les négociations en cours pour former un gouvernement fédéral. « Des mesures courageuses sont nécessaires pour garantir notre prospérité, à court et à long terme. Soyons honnêtes : la montagne à gravir est hors catégorie. »
De Wever s’est dit satisfait de l’année électorale passée, où le N-VA a, contre toute attente, conservé sa place de premier parti du pays, aussi bien aux élections nationales que locales. « Vous souvenez-vous de ce que j’ai dit lors de notre congrès de mai 2023, qui a attiré une foule immense ? J’ai alors cité Shakespeare : “Once more unto the breach !” Avec votre soutien, nous sommes partis au combat, chaque jour. Nous avons dit la vérité aux Flamands sur ce qu’il faut faire pour sauver la prospérité flamande. Les partis de la coalition Vivaldi niaient la réalité, tandis que les extrémistes promettaient le paradis sur terre avec des formules magiques. Et au milieu de tout cela, il y avait le N-VA. »
Des décisions courageuses sur de nombreux fronts
Bien qu’aucun gouvernement fédéral n’ait encore vu le jour pour Noël, De Wever a souligné qu’il y a désormais un nouveau gouvernement flamand portant une empreinte N-VA incontestable. « En Flandre, les choses vont bien, et nous allons essayer d’améliorer encore davantage la situation dans les années à venir. Mais nous savons tous que notre prospérité est gravement menacée par la mauvaise gouvernance et la gestion budgétaire désastreuse au niveau fédéral. Des réformes profondes et des décisions courageuses sont nécessaires sur de nombreux fronts. »
Le défi qui nous attend
En tant que formateur, De Wever a choisi de ne pas trop commenter les négociations fédérales. « Mais je ne vais pas non plus embellir la réalité : le défi qui nous attend est immense. Ce pays est dans un état lamentable. » Il fait référence à des problèmes tels que la mauvaise gestion de l’approvisionnement énergétique, une politique migratoire européenne inadéquate et un déficit budgétaire fédéral catastrophique.
Il est donc grand temps de changer de cap, selon De Wever. « Des mesures décisives sont indispensables pour assurer notre prospérité à court et à long terme. Soyons honnêtes : la montagne à gravir est hors catégorie. »
Pourquoi le faire ?
Pourquoi devrions-nous entreprendre ces efforts, se demande De Wever à voix haute. « N’avons-nous pas toujours été des gestionnaires responsables là où nous avons gouverné ? Ne sommes-nous pas ceux qui doivent payer le prix de l’irresponsabilité budgétaire totale sous la coalition Vivaldi ? Pourquoi devrions-nous maintenant boire cette coupe amère ? »
« On ne peut pas fuir les responsabilités de demain en les évitant aujourd’hui », a-t-il cité Abraham Lincoln, ancien président des États-Unis. « La maladie belge ne sera pas guérie en détournant les yeux et en espérant naïvement que tout s’arrangera comme par magie. »
Mais De Wever a clairement fait savoir qu’il n’a aucune intention de devenir le capitaine du Titanic au 16 rue de la Loi. « Nous sommes tout à fait prêts à assumer nos responsabilités, mais uniquement si les mesures nécessaires sont réellement prises. Car c’est ce que nous devons à nous-mêmes et aux générations futures. Pour une prospérité flamande et pour une Wallonie prospère. »