Bart De Wever lors de la mémorable fête d’été : « La N-VA doit rester le plus grand parti pour conduire la Flandre vers l'autonomie »

Par deux fois, le coronavirus nous a mis des bâtons dans les roues, mais samedi soir, la fête a pu avoir lieu : environ 4 000 sympathisants de la N-VA se sont réunis au Nekkerhal à Malines lors de la fête d’été de la N-VA. C’était une soirée mémorable, où chacun a pu profiter de la musique, danser, manger et boire. Lors de son discours, le président Bart De Wever a fait l'éloge de nos ministres flamands, qui maintiennent le cap dans des circonstances difficiles. Dans le même temps, il a également dénoncé la situation désastreuse au niveau fédéral, qui est intenable et inacceptable. « La Flandre doit imposer une limite. Le Flamand doit choisir. Pour l’autonomie. Pour la Flandre. Pour la N-VA. »

« L’année dernière, en pleine pandémie, je me tenais ici seul devant vous. Aujourd'hui, nous sommes de retour, au sens propre comme au figuré. La N-VA est la plus grande famille politique du pays, vous le prouvez une fois de plus », c’est avec ces mots que Bart De Wever a commencé son allocution.

« Maintenir le cap »

Pour Bart de Wever, nous devons pourtant continuer chaque jour à prouver que nous méritons la confiance des Flamands. « Nous traversons une période de turbulences. L’incertitude est grande, tant sur le plan géopolitique qu’économique. Dans de telles circonstances, les citoyens veulent des dirigeants forts et des négociateurs expérimentés. La N-VA en regorge. » Il fait référence au travail acharné de Jan Jambon, Ben Weyts, Zuhal Demir et Matthias Diependaele au gouvernement flamand. Le message qui leur était destiné était de « maintenir le cap ».

La mauvaise gestion fédérale

Selon Bart De Wever, la politique fédérale de la Vivaldi est radicalement opposée à la nôtre : « Avec les écologistes dans le gouvernement, nous allons distribuer des subsides records pour les carburants fossiles. Avec les socialistes dans le gouvernement, nous constatons que les travailleurs qui touchent un salaire net modeste perdent du pouvoir d'achat. Et avec les libéraux dans le gouvernement, nous faisons régulièrement partie des pires élèves du monde développé en termes de déficit budgétaire, de dépenses publiques, de pression fiscale ou de dette. »

L’autonomie flamande

Pour Bart De Wever, il n’existe qu’une seule solution : L’autonomie flamande. « Le Flamand doit choisir. Nous demandons de choisir pour l’autonomie, pour la Flandre, pour la N-VA. »