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Bart De Wever : « Je crains un front populaire wallon avec Kristof Calvo en tant que Premier ministre »
« Je crains un front populaire wallon qui offre à Kristof Calvo le poste de Premier ministre. » Le président de la N-VA Bart De Wever a réagi dans De Ochtend au dernier sondage politique. Celui-ci annonce une très large majorité rouge-verte en Wallonie. De Wever met en garde contre une atteinte au portefeuille de la classe moyenne flamande si les rouges-verts arrivaient au pouvoir.
Un cauchemar absolu
Les partis de gauche francophones obtiendraient plus de 60 % selon les sondages. Bart De Wever craint le pire s’ils parviennent à concrétiser leur volonté de gouverner. « Mon pire cauchemar serait de voir Calvo au 16 rue de la Loi. Nous serions alors confrontés à un tsunami de taxes, les frontières seraient ouvertes et l’économie serait dévastée. Ce serait un cauchemar absolu pour nous tous », prévient De Wever.
Empêcher un gouvernement de gauche
La volonté de De Wever est d’atteindre les 30 % avec la N-VA le 26 mai. « Si nous atteignons les 30 %, nous pourrons empêcher la formation d’un gouvernement fédéral très à gauche. L’électeur doit comprendre que toute voix pour un parti extrême est une voix de perdue et ne fait qu’augmenter le risque que Kristof Calvo devienne Premier ministre. »
La Flandre paie la note
Seule une N-VA forte peut éviter un retour en arrière de la Flandre après la relance économique des dernières années. « Si la Wallonie veut une politique d’extrême gauche désastreuse, je n’y vois aucun inconvénient. Le problème, c’est que la note sera à nouveau envoyée à la Flandre et que la classe moyenne flamande sera durement touchée », a expliqué Bart De Wever.