Bart De Wever établit un parallèle intéressant entre l’Amérique et l’Europe dans De Afspraak

8 janvier 2021
Bart De Wever

« Les perdants de l’immigration de masse et de la mondialisation ne reçoivent pratiquement aucune marque d’empathie ni de respect. On ne peut les reconquérir qu’à travers une politique de centre droit, avec une immigration contrôlée, un enseignement de qualité et le sens de l’innovation. Mais on ne l’entend pratiquement jamais. » Dans De Afspraak, le président de la N‑VA Bart De Wever est revenu sur la situation politique aux États-Unis et chez nous.

Rejetés en tant que trumpistes

Les événements qui se sont produits aux États-Unis ont donné lieu à un débat sur la définition de la démocratie. Le président De Wever a été très clair. « C’est la société qui fait la démocratie et non l’inverse. Ce pays est l’addition de démocraties parallèles. Ce n’est plus possible. » De Wever a également adressé un message à Alexander De Croo : « On ne peut rejeter ceux qui font cette analyse en se contentant de les qualifier de dangereux et de trumpistes. »

Danger pour la démocratie

Bart De Wever s’est par ailleurs exprimé sur les médias flamands. Il a dénoncé la focalisation sur Trump et les États-Unis, alors que l’action de la Chine à Hong Kong et, plus près de chez nous, la question catalane ne font l’objet de pratiquement aucune attention médiatique. « On tire sur l’ambulance Trump, mais dans le même temps, des gens sont emprisonnés en Espagne pour avoir organisé un référendum. Il s’agit là aussi d’un danger pour la démocratie. Et on n’en parle pratiquement pas, alors que cela se passe chez nous, en Europe. »

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