Bart De Wever à propos de la fermeture des écoles : « Une grave erreur du gouvernement fédéral, en dépit du bon sens »

Dans les studios de VTM Nieuws, le président de la N-VA Bart De Wever a souligné l’importance de perspectives claires. « Une fois les personnes les plus fragiles vaccinées, il faut permettre à la société de redémarrer petit à petit. » Il a tenu à rappeler la position de la N-VA concernant les écoles et les terrasses. « Mieux vaut créer des bulles que l’on peut contrôler que de dire aux gens de rester chez eux, ce qu’ils ne font évidemment pas. »

« Le fait d’avoir fermé les écoles est une grave erreur. » De Wever est revenu sur les incidents impliquant des jeunes survenus la semaine dernière. « Le gouvernement fédéral a contraint les entités fédérées à fermer, contre les chiffres, contre les avis des experts et en dépit du bon sens. »

Deux groupes opposés

Pour le président De Wever, la société est aujourd’hui divisée en deux groupes. « Il y a une moitié composée surtout de jeunes et de personnes lourdement touchés sur le plan économique et qui en ont plus qu’assez et aimeraient retrouver leur liberté, et puis une autre moitié de personnes très inquiètes, souvent plus âgées ou présentant une comorbidité. Ces deux groupes ont une vision radicalement opposée. »

Besoin de perspectives claires

Pour faire face à cette problématique, il faut offrir des perspectives plutôt que de répandre la peur, estime De Wever. « Une fois les personnes présentant une comorbidité vaccinées, il faut permettre à la société de redémarrer petit à petit. Nous avons besoin de perspectives claires, car la situation n’est plus tenable à terme. »

L’ouverture des terrasses est une mesure d’ordre public

Pour De Wever, les terrasses devraient rouvrir. « Ce n’est pas un assouplissement, mais une mesure d’ordre public. Je préférerais voir toutes ces personnes qui se réunissent en nombre dans des parcs de manière incontrôlable assises en terrasse. Cela permettrait de mieux les contrôler et de faire respecter la capacité maximale. Les bourgmestres sont habitués à cette réalité du terrain, certaines éminences fédérales semblent avoir du mal à le comprendre. »