Bart De Wever à l’occasion du congrès électoral de la N-VA : « Nous avons la force de nos convictions. Cela viendra de la N-VA ou ne viendra pas. »

28 avril 2024

C’est dans un Capitole de Gand en pleine ébullition que la N-VA a donné le coup d’envoi de sa campagne en vue des élections du 9 juin. Le parti y a présenté son programme électoral. Un programme qui, selon le président Bart De Wever, contient les recettes indispensables pour protéger de manière structurelle notre prospérité flamande. « Nous devons l’emporter le 9 juin. Nous ferons ensuite tout pour répondre aux attentes. Nous avons l’expertise, l’expérience et la capacité de gestion nécessaires. Cela viendra de la N-VA ou ne viendra pas. Personne d’autre ne le fera. Personne d’autre ne peut le faire. »

« Un changement de paradigme s’impose. Le budget doit être assaini, ceux qui travaillent doivent gagner au moins 500 euros nets de plus, la politique sociale doit être rendue beaucoup plus équitable, la loi relative à la sortie du nucléaire doit être enfin supprimée, les investissements dans la sécurité et la défense doivent augmenter et la politique migratoire doit s’inspirer du modèle australien », a déclaré Bart De Wever dans son discours, tirant ainsi la quintessence du programme électoral de la N-VA.

Personne d’autre ne peut le faire

Pour De Wever, c’est à la N-VA d’opérer ce revirement, car personne d’autre ne peut le faire ni ne le fera. « On espère une victoire des extrêmes et un affaiblissement de la N-VA. Plus rien ne s’opposerait alors à une Vivaldi II, qui serait encore plus largement dominée par la gauche francophone. Nous devons faire comprendre aux Flamands qu’il n’y a que trois choix possibles : choisir un parti de la Vivaldi et ouvrir une voie royale pour une coalition Vivaldi II. Choisir un parti extrême et ouvrir une voie détournée pour une coalition Vivaldi II. Ou bien choisir la N-VA et obtenir le changement dont nous avons tant besoin. »

Pour le Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme

Mais dans le carcan fédéral actuel, ce revirement ne pourra pas donner grand-chose, a précisé De Wever. « Pour une gouvernance forte et démocratique, nous devons accélérer le passage au confédéralisme. Nous nous y engageons sans la moindre réserve. La N-VA a les idées et la vision correspondantes, ainsi que des personnes expérimentées pour les mettre en œuvre. Mais nous allons devoir redoubler d’efforts au cours des six prochaines semaines et convaincre le plus grand nombre de personnes possible de faire le bon choix. Le choix de la N-VA. Le choix de la prospérité flamande. »

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