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Bart De Wever à l’occasion de la réception de Nouvel An de la N-VA : « C’est le moment ou jamais. Nous devons saisir notre chance maintenant. »

C’est dans un Nekkerhal de Malines bondé que la N-VA a donné le coup d’envoi de la nouvelle année avec ce qui est devenu LA fête politique de l’année : sa réception de Nouvel An. Des milliers de membres et sympathisants se sont amusés sur les rythmes de DJ Sven Ornelis notamment. Avant de lancer les festivités, le président Bart De Wever a présenté les têtes de liste pour le 9 juin prochain et, dans son discours, s’est penché sur l’importante année électorale à venir. « Nous allons tout mettre en œuvre pour maintenir la Flandre sur la bonne voie et empêcher la razzia du PS. »
« On ne nous fera pas de cadeau », a déclaré De Wever. « Nous avons une immense côte pavée à gravir, comme de véritables Flandriens, mais avec les efforts de chacun, nous pourrons franchir la ligne d’arrivée les premiers et resterons le premier parti de Flandre. Nous pourrons ainsi maintenir le cap pour la Flandre : avec un budget sain, une politique en faveur des Flamands qui travaillent, épargnent et entreprennent, avec des soins pour ceux qui en ont besoin, avec un enseignement d’excellence et dans un environnement sain. »
Fond
Une N-VA forte devrait également pouvoir faire évoluer la situation au niveau fédéral, estime De Wever. « Car nous avons touché le fond, avec les impôts sur le travail les plus élevés, la croissance de la dette la plus forte, le pire budget et les dépenses publiques les plus importantes. Et nous nous enfonçons dans le même temps dans le chaos migratoire. Aucune des réformes nécessaires n’a été mise en œuvre. »
Discours hallucinant du PS
Peut-on faire pire ? « Certainement, si l’on en croit le discours hallucinant du PS. Sanctionner les chômeurs qui refusent un emploi ? Ce serait totalement irresponsable et inutile. Les étrangers en situation irrégulière ? Il faut leur donner accès à la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale . Le budget désastreux ? Ce n’est pas un problème. La croissance économique ? Pas besoin, il suffit de distribuer les richesses existantes. Tant qu’il restera un seul euro sur un compte d’épargne flamand, le PS tentera de s’accrocher au statu quo », a déclaré De Wever.
Rêves à voix haute d’une Vivaldi II
« Les partis flamands au sein de la Vivaldi pourront-ils encore l’accepter ? », se demande De Wever. « Je demande au CD&V et à l’Open Vld en particulier s’ils sont encore prêts à vendre les intérêts de leurs électeurs en échange de postes ministériels. Ou vont-ils promettre de ne plus jamais entrer dans un gouvernement fédéral minoritaire côté flamand ? En vain, à mon avis. Ils rêvent à voix haute d’une Vivaldi II et d’un séjour prolongé au 16 rue de la Loi... »
Le temps presse
La conclusion de De Wever est claire : seule une N-VA forte peut arrêter ce pourrissement ; seule une N-VA forte peut empêcher la razzia du PS ; seule une N-VA forte peut forcer le passage au Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme afin de restaurer la démocratie et d’assurer notre prospérité flamande. « Personne d’autre ne le fera. C’est à nous de le faire. Nous devons saisir notre chance maintenant. Il est temps, et le temps presse. »
« Nous allons tout mettre en œuvre pour que ce pays prenne enfin un tournant. Pour cela, la N-VA doit être la force motrice au Nord. Et si nous y parvenons, si nous obtenons cette confiance, je suis prêt à en prendre l’initiative. Non pas qu’il s’agisse de ma plus grande ambition, mais mon cœur bat pour la même chose que le vôtre : pour la Flandre et pour la prospérité ! »