Augmentation des retours forcés

Le nombre de personnes qui, après un séjour illégal en Belgique, font l’objet d’un retour forcé vers leur pays d’origine, est passé cette année à 481 par mois. L’année dernière, ce chiffre ne s’élevait qu’à 421. « Il s’agit d’une hausse de près de 15 pour cent », indique le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken. « Nous faisons donc beaucoup plus avec ce gouvernement, même si nous n’avons pas pu exploiter la capacité totale des centres fermés cette année à cause de travaux d’infrastructure. »

Pour le printemps 2016, cette capacité augmentera de 150 places pour en atteindre 605, soit une hausse de 33 pour cent. « Cela permettra au gouvernement d’intensifier encore les retours forcés », déclare Francken. Plus de 130 membres du personnel supplémentaires sont également engagés.

Priorité : les criminels
« Nous serons souples avec les vulnérables mais fermes avec ceux qui abusent », a promis Francken lors de sa nomination. Le secrétaire d’État se concentre en priorité sur le retour des détenus qui séjournent ici illégalement. Après quelques mois à peine, les résultats de cette approche sont tout bonnement spectaculaires. « Fin septembre, 1 048 prisonniers avaient déjà été renvoyés de manière effective. Plus de deux fois plus que sur toute l’année passée, où seuls 625 détenus avaient été renvoyés au total », constate Francken avec satisfaction. Et ce résultat se reflète également dans le nombre de vols de retour. « Aujourd’hui, nous en organisons en moyenne deux par mois : soit trois fois plus que l’année dernière à la même période. Nous utilisons à cet effet au maximum les fonds européens et les vols de la Défense. »