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Assita Kanko participe à l’élaboration de la nouvelle directive européenne contre les mutilations génitales

Le 6 février est la journée internationale contre les mutilations génitales féminines. Cette pratique, qui implique l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, est encore très répandue dans le monde, y compris en Europe. Ses conséquences physiques et mentales sont immenses. L’eurodéputée Assita Kanko a subi cette mutilation à l’âge de cinq ans et en conserve des séquelles. C’est pourquoi elle se bat depuis des années contre cette pratique odieuse. Au Parlement européen, elle mène ce combat en tant que co-négociatrice de la nouvelle directive relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.
Assita Kanko espère que les États membres adopteront des règles strictes et harmonisées contre les mutilations génitales féminines afin d’épargner cette horreur à toutes les petites filles et que plus aucune d’entre elles ne verra sa vie détruite simplement parce qu’elle est une petite fille. Kanko : « Les mutilations génitales sont une atteinte au corps, à l’esprit et à l’autonomie des filles. Elles constituent également une violation des valeurs fondamentales de l’Europe. »
Aucune Obligation Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions. obligation de signalement
Actuellement, seuls dix-huit États membres disposent d’une législation spécifique sur les mutilations génitales féminines. Les neuf autres n’ont donc aucune disposition de droit pénal particulière. Une enquête de la Commission européenne a également révélé que dans de nombreux États membres, les médecins ne sont pas tenus de signaler les mutilations génitales féminines et ne le font souvent pas par crainte de représailles, notamment. Le nombre d’intervenants spécialisés n’est par ailleurs pas suffisant pour venir en aide aux victimes.
Les traditions religieuses ne peuvent être au-dessus des lois
Kanko : « Les mutilations génitales féminines constituent une forme extrême de violence et de discrimination à l’égard des femmes et des filles. Nous devons nous efforcer de créer un monde où chaque femme et chaque fille peut vivre dans la dignité. Un monde où chaque femme et chaque fille peut prendre ses propres décisions. Un monde dans lequel elles peuvent vivre sans douleur ni honte. Nous pouvons bâtir ce monde. Un monde où la santé et le bien-être de chaque femme sont protégés et valorisés. Cela commence par une Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration réussie, des lois plus efficaces et une meilleure application de la législation. Les traditions et les religions ne peuvent être au-dessus des lois. »
Avancées concrètes
« Nous espérons, grâce à la directive sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, faire des avancées concrètes au niveau de la protection des femmes tout en leur redonnant de l’espoir et plus de liberté », conclut Assita Kanko.