Vous êtes ici
Assita Kanko : « La sécurité aux frontières ne doit pas être un luxe »

La commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen a approuvé à une large majorité la position d’Assita Kanko sur le système Entrée/Sortie (EES). « Après huit années d’inertie, il est temps de faire preuve de détermination. Ce système protège nos citoyens et nos frontières », déclare Kanko.
Du tampon au système numérique
Le système Entrée/Sortie a été annoncé en 2016, à la suite des attentats terroristes, avec pour objectif de mieux sécuriser les frontières extérieures de l’Union européenne. Il enregistre automatiquement qui entre ou quitte l’UE, remplaçant ainsi les traditionnels tampons manuels sur les passeports.
Son déploiement a été retardé pendant des années en raison de retards techniques dans certains États membres. « Il est inacceptable que l’Europe dépende encore de tampons papier aux frontières, alors que les criminels et les réseaux agissent numériquement », souligne Kanko. « L’EES permet aussi de faciliter les voyages légitimes : des files d’attente réduites, une sécurité accrue. »
Un déploiement progressif
Le Parlement opte pour une approche pragmatique : les pays prêts peuvent démarrer immédiatement. Après six mois, le système devra être pleinement opérationnel dans toute l’Union.
« Nous ne laisserons plus les plus lents freiner toute la classe. La sécurité des Européens ne peut plus attendre », affirme Kanko. « Si tout se déroule comme prévu, les nouvelles règles entreront en vigueur en octobre. Trois États membres doivent encore faire leurs devoirs, mais nous mettons la pression. »