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Asile : la Belgique dans la pire situation d’Europe
La Belgique traverse une crise profonde de l’asile. Contrairement à la crise de 2015-2016, il ne s’agit pas d’un problème européen, mais d’un phénomène principalement belge. L’Autriche et les Pays-Bas présentent eux aussi des chiffres élevés, mais il n’y a qu’en Belgique que des enfants dorment dans les rues. « Il n’y a plus de temps à perdre », estime le député fédéral Theo Francken. « Le gouvernement fédéral doit immédiatement remettre en ligne mes campagnes de dissuasion. »
« Le gouvernement De Croo a lui-même provoqué cette crise de l’asile par une approche beaucoup trop laxiste. L’arriéré des dossiers atteint des sommets, avec déjà 4 500 condamnations. Pendant ce temps, le budget de l’asile explose et les gens doivent être logés dans des hôtels. C’est l’effet d’aspiration ultime », explique l’ancien secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, précisant que sous son mandat, l’arriéré avait été pratiquement entièrement résorbé.
Miser résolument sur la dissuasion
« Quand j’étais secrétaire d’État, nous n’avons pas vu de familles ni d’enfants seuls dormir dans les rues de Bruxelles, à la merci de toutes sortes de personnes malintentionnées. Pourquoi ? Parce que j’ai résolument misé sur la dissuasion. J’ai clairement expliqué que la Belgique était loin d’être l’Eldorado. Mes campagnes de dissuasion ont disparu dès le jour où j’ai quitté mes fonctions. Ils les trouvaient "inhumaines". Pour la gauche écolo, tout ce que j’ai fait était de toute façon "inhumain", "raciste", "discriminatoire"... »
Pas de temps à perdre
« Mais qu’est-ce qui est le plus inhumain ? Dissuader les demandeurs d’asile de venir dans un pays plein à craquer ou faire dormir des enfants sous la pluie dans les rues de Bruxelles ? J’appelle le gouvernement à réactiver mes campagnes de dissuasion. Tout de suite. Il n’y a pas de temps à perdre. »