Arrêt TGV : pas n’importe où

Selon la N-VA, la création d'un arrêt TGV à Maffle, ainsi que le suggèrent divers responsables politiques francophones, n'est pas une bonne idée. « Ce projet coûterait quarante millions d'euros, alors que Maffle n'attire que 188 voyageurs en semaine. Aménager des voies supplémentaires, deux quais et mille places de stationnement pour eux ? La SNCB a d'autres besoins, plus urgents, en termes d'investissements. »

L'arrêt TGV aurait principalement pour but de desservir le parc animalier Pairi Daiza. Toutefois, l'objet du TGV est de relier rapidement de grandes villes, estime la N‑VA. Il n'a pas pour fonction de s'arrêter à chaque attraction touristique sur son trajet. Maffle, qui compte à peine 1570 habitants, est par ailleurs déjà desservi par la ligne Mons-Denderleeuw. L'investissement proposé n'est donc absolument pas proportionnel aux avantages possibles. Au contraire : cet arrêt supplémentaire allongerait de 5 à 7 minutes la durée du trajet jusqu'à Paris, soit une augmentation de près de 9 % pour la grande majorité des voyageurs.

Rationaliser les chemins de fer

La N‑VA repousse également l'argument selon lequel le Hainaut serait désavantagé par la SNCB. La gare mégalomaniaque de Mons prouve le contraire. Le parti souligne enfin que le gouvernement actuel a constitué une cellule d'investissement précisément afin de rationaliser les investissements ferroviaires.