Anneleen Van Bossuyt se constitue partie civile après les violences lors de la manifestation syndicale nationale devant le bâtiment Pacheco

31 octobre 2025
Anneleen Van Bossuyt

Il ressort des questions parlementaires posées par la députée fédérale Maaike De Vreese que l’Office des étrangers (OE) se constituera partie civile à la suite des incidents survenus devant le bâtiment Pacheco lors de la manifestation syndicale nationale du 14 octobre. Au cours de ces actes de violence, le personnel de l’Office des étrangers a été confronté à de l’agressivité, des menaces, de l’intimidation et des actes de vandalisme.

La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt, déclare : « Nos collaborateurs ont été victimes d’agression, de menaces, d’intimidation et de vandalisme, perpétrés par des individus que je ne peux qualifier autrement que de racaille. Ma première préoccupation va aux membres de mon administration. Je me suis rendue personnellement à l’Office des étrangers le jeudi 16 octobre pour leur témoigner mon soutien. »

« Ce n’est pas du vandalisme, c’est une attaque »

Selon les témoignages du personnel, les émeutiers auraient agi de manière organisée, en trois groupes : le premier a neutralisé les caméras de surveillance, le deuxième a tiré des fusées éclairantes à hauteur des yeux en direction de la police et des employés, et le troisième a saccagé le bâtiment.

« Ce n’est pas du vandalisme, c’est une véritable attaque », insiste Anneleen Van Bossuyt. « Ceux qui prétendent s’opposer à notre politique migratoire stricte ont, pendant leur action, brutalement repoussé une famille afghane avec de jeunes enfants, provoquant des cris de panique. Il n’y a qu’un mot pour cela : ignoble. »

La ministre précise que l’Office des étrangers collabore étroitement avec le Parquet et la police afin d’identifier les responsables et de les poursuivre. Une plainte avec constitution de partie civile sera déposée au nom de l’État belge, représenté par la ministre elle-même.

« Tout mettre en œuvre pour que les auteurs rendent des comptes »

Le gouvernement examine également comment renforcer davantage la sécurité du bâtiment. « Nos collaborateurs doivent pouvoir accomplir leur mission dans des conditions sûres et dignes », ajoute la ministre. « Ils font, chaque jour, une différence dans une tâche complexe et souvent ingrate. Cela mérite non seulement du respect, mais aussi une protection réelle. Nous mettrons tout en œuvre pour que les auteurs répondent de leurs actes. »

La députée fédérale Maaike De Vreese, à l’origine des questions, condamne fermement les faits : « Les violences survenues devant le bâtiment de l’OE lors de la journée de grève nationale sont totalement inacceptables. Le personnel a été pris à partie, menacé, intimidé. C’est inadmissible. De tels agissements, venant de mouvances d’extrême gauche, ne peuvent rester sans conséquence. La racaille qui a commis ces actes doit être poursuivie et sanctionnée. »

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