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Anneleen Van Bossuyt : « Celui qui parcourt l’Europe à la recherche du régime le plus généreux ne le trouvera plus ici »

Le gouvernement fédéral s’apprête à durcir les règles en matière de regroupement familial, ce qui, selon le centre fédéral de migration Myria, constituerait une violation des droits humains. La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt, a réagi fermement dans l’émission De Ochtend : « Ce n’est pas un message facile à entendre pour certains, mais il faut réduire les flux entrants. Notre société n’est pas plus en mesure de supporter cette charge. »
Ainsi, un revenu plus élevé deviendra désormais une condition pour les demandeurs de regroupement familial. « On peut tout de même s’attendre à ce qu’ils puissent subvenir eux-mêmes à leurs besoins financiers, et non la société », estime Anneleen Van Bossuyt.
Des mesures conformes au cadre européen
« Les mesures que nous prenons s’inscrivent parfaitement dans les limites que l’Europe nous impose pour ces différentes catégories. Nous tenons également compte des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne. »
Le « shopping de l’asile » ne doit plus être rentable
La Belgique a toujours été connue pour sa politique laxiste en matière d’asile et de migration, alors que d’autres pays de l’UE ont durci leurs règles. Cela a créé un effet d’appel. « Avec ses règles beaucoup trop souples en matière de regroupement familial, la Belgique était devenue le maillon faible de l’Europe. Notre message est clair : celui qui parcourt l’Europe à la recherche du régime le plus généreux ne le trouvera plus ici. »