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Action de la N-VA au siège de DéFI : « La proposition de DéFI est une attaque contre la frontière linguistique et l’intégrité territoriale de la Flandre »

DéFI a récemment (et encore une fois) proposé d’étendre le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale à des communes de la périphérie flamande. Le parti souhaite soumettre une proposition de rattachement à Bruxelles aux habitants des communes périphériques par voie référendaire. « Cette proposition est une attaque directe contre les frontières linguistiques établies dans ce pays et l’intégrité territoriale de la Flandre », estime la bourgmestre d’Opwijk et députée flamande Inez De Coninck (N-VA). La N-VA a donc mené une action au siège de DéFI.
Pas un seul millimètre de territoire flamand
Accompagnée d’autres mandataires N-VA (députés et bourgmestres), Inez De Coninck s’est rendue au siège de DéFI. « Il est important que les Flamands s’unissent et que nous montrions clairement que nous ne céderons pas un seul millimètre de territoire flamand », explique De Coninck.
« Après plantation, arroser régulièrement de langue néerlandaise »
L’action consistait à remettre des sachets de « terre flamande » à DéFI ainsi que quelques fleurs jaunes. Les sachets de terreau portaient la mention suivante : « Terre flamande enrichie avec de l’’argent public flamand. Après plantation, arroser régulièrement de langue néerlandaise pour obtenir de magnifiques fleurs. »
Les mandataires suivants ont participé à l’action : Willy Segers (bourgmestre de Dilbeek), Kurt Ryon (bourgmestre de Steenokkerzeel), Mark Demesmaeker (sénateur), Inez De Coninck (bourgmestre d’Opwijk et députée flamande), Veerle Geerinckx (bourgmestre de Zemst et députée flamande) et Sigrid Goethals (échevin d’Asse et député fédéral).