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Accord de gouvernement : les nouvelles taxes ne manquent pas, contrairement aux réformes ambitieuses

Pour la N-VA, il est inacceptable qu’en ces temps chahutés, le pays soit dirigé par un gouvernement fédéral majoritairement de gauche francophone et sans majorité démocratique côté flamand. Si ce gouvernement arrive à la fin de son mandat, ce pays aura été dirigé sans réelle représentation des Flamands pendant douze ans depuis 2008. Une véritable insulte envers son moteur économique.
Outre la composition du gouvernement, le contenu de l’accord est en totale contradiction avec le résultat des élections de mai 2019 en Flandre. L’accord présenté ressemble à s’y méprendre à la note Magnette de la fin de l’année dernière. Il est pour nous incompréhensible que certains libéraux qui, avaient alors rejeté cette note, se retrouvent maintenant à la tête de ce gouvernement, aux orientations pratiquement identiques.
De nombreuses nouvelles taxes
L’accord de gouvernement prévoit toute une série de nouvelles taxes, notamment une digitaxe, un impôt minimum pour les entreprises et un impôt sur la fortune . De plus, avec la clé de répartition utilisée pour atteindre les objectifs budgétaires, il reste encore 3,2 à 6,4 milliards d’euros à trouver, soit autant d’impôts supplémentaires. endre.
Rupture avec la politique suédoise
La rupture définitive avec la politique socio-économique suédoise (à l’origine de 200 000 emplois supplémentaires dans le secteur privé) sur certains points cruciaux et l’absence d’efforts visant à réduire davantage la pression fiscale sont autant de mauvaises nouvelles pour notre économie. L’accord de base négocié cet été entre la N-VA et le PS permettait pour sa part de protéger l’héritage suédois et de réduire directement et significativement les impôts.
Une politique climatique et énergétique irréaliste
La politique climatique et énergétique est quant à elle plutôt inquiétante. Elle semble tout droit sortie des programmes électoraux irréalistes de Groen et Ecolo. En raison de cette volonté irrationnelle de sortir au plus vite du nucléaire, notamment, nous risquons de nous retrouver avec une facture de plusieurs milliards d’euros qui, assez ironiquement, débouchera sur une hausse des émissions de CO2 dans l’atmosphère.
La migration illégale récompensée
Les assouplissements prévus en matière de migration représentent également un virage à 180 degrés par rapport à l’approche suédoise. Avec les mesures politiques prévues, l’immigration illégale sera facilitée et même récompensée. Les électeurs de certains partis montés dans ce gouvernement auraient sans doute préféré les durcissement et solutions structurelles contre la migration illégale prévus dans notre note de base de cet été.
Des bavardages institutionnels qui n’excluent pas la refédéralisation
Pour finir, le volet institutionnel n’est que de la pure rhétorique. Plutôt que de préparer le virage confédéral et de le mettre en partie en pratique, comme prévu dans l’accord entre la N-VA et le PS, on préfère cantonner les réformes institutionnelles nécessaires dans des bavardages sur le long terme, qui n’excluent d’ailleurs pas la refédéralisation. Pour la N-VA, il est inacceptable d’envisager de ramener plus de compétences précisément au niveau où tant de choses sont restées bloquées ces dernières années. Tout cela donne l’image d’un gouvernement de gauche et qui ne fera rien avancer rester. La N-VA ne comprend pas que certains partis aient bloqué cet été un accord beaucoup plus équilibré et stable pour la Flandre. Et qu’en plus, il se se retrouvent maintenant engagés dans cette voie guère convaincante, voire dommageable sur certains points. La N-VA fera tout pour protéger au maximum la Flandre des plans néfastes de ce gouvernement durant la prochaine législature. Nous continuerons également de faire des propositions de manière proactive afin de compenser au maximum le cap qu’a pris ce gouvernement, à gauche et anti-flamand.