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41 incidents sur le rail en 2024, la N-VA demande une approche plus ciblée

En 2024, 41 collisions ont eu lieu entre des trains et des personnes ou des véhicules, sans compter les suicides. Neuf de ces incidents se sont produits à des passages à niveau situés en zones portuaires. « Le problème reste tenace, surtout là où le trafic ferroviaire croise un trafic routier intense », avertit la députée fédérale Dorien Cuylaerts.
Passages à niveau : zones à risque
Les 25 collisions impliquant des véhicules se sont toutes produites à un passage à niveau. Plus d’un tiers de ces accidents ont eu lieu dans une zone portuaire. De même, 5 des 16 collisions avec des personnes se sont produites à un passage à niveau. « Les passages à niveau restent un point faible de notre réseau ferroviaire », constate Cuylaerts. « Le risque est particulièrement élevé dans les zones portuaires, où un trafic dense et lourd coexiste avec une sécurité parfois insuffisante. »
Ne pas sous-estimer les défaillances techniques
Dans deux cas, il est possible que les barrières ne se soient pas abaissées — sans conséquence directe, mais néanmoins préoccupant. « Les signalements faits par des tiers doivent toujours être pris au sérieux, surtout dans les zones à risque », insiste Cuylaerts.
Elle pointe également du doigt la fréquence des contrôles des installations de sécurité : seulement une fois tous les six mois. « C’est conforme à la loi, mais insuffisant en pratique. Il faut pouvoir intervenir plus rapidement dans les zones à risque. »
Renforcer la coopération locale
La députée plaide pour une collaboration renforcée entre Infrabel, les autorités locales et les entreprises portuaires. « Un passage à niveau dans une commune rurale n’est pas comparable à celui situé en plein cœur d’une zone portuaire animée. Il faut cartographier les risques de manière beaucoup plus précise et intervenir plus rapidement là où c’est nécessaire. »