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247 millions d’euros d’économies annuelles sur le système politique ? Optez pour le confédéralisme !

Le système politique peut-il fonctionner de manière plus efficace et à moindre coût ? Absolument ! Il serait possible d’économiser au moins 247 millions d’euros par an. Comment ? En réduisant le nombre de mandats politiques, de ministres, de collaborateurs de cabinet, d’institutions, etc. Et ce, grâce au Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme . Nous devons abandonner le fatras administratif belge actuel et opter pour un système plus efficace et plus économe.
Moins de ministres : 43,8 millions d’euros d’économies
Le gouvernement De Croo compte quelque 840 collaborateurs de cabinet pour 20 ministres et secrétaires d’État. Dans le modèle confédéral, nous ne conserverions que quatre ministres fédéraux. Ils seraient accompagnés d’un ministre du gouvernement flamand et d’un ministre du gouvernement wallon qui feraient le lien avec les entités confédérées. Cela représenterait une économie de quelque 43,8 millions d’euros.
Moins de députés fédéraux : 111,7 millions d’euros d’économies
Le parlement fédéral se muerait en une chambre confédérale. Nous aurions moins de députés, plus aucun financement des groupes politiques, moins de tâches et donc moins de personnel et de coûts. Cela permettrait d’économiser quelque 111,7 millions d’euros sur le fonctionnement actuel de la Chambre.
Moins de députés bruxellois : 37,3 millions d’euros d’économies
Bruxelles pourrait fonctionner de manière plus efficace si l’on fusionnait les 19 communes et les zones de police. Le nombre de mandats et les coûts diminueraient de manière considérable. Nous réduirions également le nombre de membres du Parlement bruxellois de 89 à 70. Cela permettrait une économie de 37,3 millions d’euros.
Moins de députés flamands : 6 millions d’euros d’économies
La démocratie flamande serait réformée à travers un nouveau système électoral. Le nombre de députés passerait de 124 à 100. Moins de députés, ce serait également moins de personnel politique et d’indemnités parlementaires. Compte tenu des responsabilités supplémentaires des entités confédérées, cela représenterait une économie nette de 6 millions d’euros.
Suppression du Sénat : 35 millions d’euros d’économies
Il est temps de passer des paroles aux actes. Le Sénat doit être intégralement supprimé. Cela permettrait une économie de 35 millions d’euros.
Suppression des administrations provinciales : 5,8 millions d’euros d’économies
Dans le modèle confédéral, l’organisation administrative serait basée sur le principe de subsidiarité : si les autorités locales peuvent faire quelque chose, ce serait à elle de le faire. Nous miserions dans ce cadre sur deux niveaux politiques : les communes et la région flamande. Le niveau provincial serait donc supprimé, ce qui représenterait une économie de 5,8 millions d’euros.
Effacement de la monarchie : 8,2 millions d’euros d’économies
Le confédéralisme vise l’instauration d’une démocratie parlementaire pleine et entière. La monarchie serait donc supprimée au plus tard lors du décès ou de l’abdication du souverain actuel. En attendant, elle serait limitée à des aspects purement protocolaires, ce qui permettrait également des économies. Moins de dotations et moins de missions royales, ce serait 8,2 millions d’euros d’économisés.