Continuer d’investir dans une politique de retour

28 novembre 2016
Further investment in repatriation policy

Le budget dédié au rapatriement des étrangers augmentera de 17,7 % l’an prochain, passant de 72 à 84,8 millions d’euros. « Et ce en pleine période de difficultés budgétaires », souligne le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken. Ces moyens supplémentaires devraient permettre d’améliorer la capacité des centres fermés pour les illégaux afin que le nombre de rapatriements puisse continuer d’augmenter l’année prochaine. Les nombreux criminels illégaux qui peuplent nos prisons resteront prioritaires. « En renvoyant ces condamnés vers leur pays d’origine, nous réduirons la surpopulation dans nos prisons. »

Cette année, 1 437 détenus ne disposant d’aucun permis de séjour ont été renvoyés chez eux. « Nous avons ainsi battu le record absolu de l’année dernière en seulement onze mois », explique Francken avec fierté. Pour la période 2012-2014, c’est-à-dire avant que Francken ne prenne les choses en main, seulement 544 criminels avaient été renvoyés au total.

Des places supplémentaires dans les centres fermés

« Nous battons les records de rapatriements de criminels, mais aussi de rapatriements en général », explique Francken. Concrètement, le secrétaire d’État s’attend à un total de 11 000 expulsions (10 891 pour être précis) cette année, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année dernière et de 25 % par rapport à 2014. « Et ce malgré les attentats terroristes à cause desquels les aéroports n’ont pas pu être utilisés pour les rapatriements pendant six semaines. Tout était à l’arrêt. La grève des gardiens de prison nous a également posé de grandes difficultés. »

Le nombre de rapatriements doit continuer d’augmenter en 2017, de même que le nombre de places dans les centres fermés. « Au début de mon mandat, il s’agissait d’environ 420 places, soit le taux le plus bas depuis de très nombreuses années. Nous en sommes aujourd’hui à environ 600 et nous devons continuer dans ce sens. Car qui dit plus de places dit plus d’expulsions. »

« Il est essentiel d’investir à nouveau dans une politique de retour », conclut Francken. « Plus de personnes doivent être renvoyées chez elles, leur retour devant être volontaire si possible, et forcé s'il le faut. »

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