Un signal fort pour Erdogan

24 janvier 2017
Un signal fort pour Erdogan

La commission des Relations extérieures de la Chambre a approuvé une résolution de la N-VA et de l’Open Vld remettant en question les relations turco-européennes. « Nous sommes conscients de l'impact que ce document va avoir sur les relations avec la Turquie et avons bien pesé le pour et le contre », explique le président de fraction à la Chambre Peter De Roover. « Mais au vu des événements des derniers mois, il n’y a qu’une conclusion possible : la Turquie est plus éloignée que jamais de l’adhésion à l’Union européenne et le soutien financier qui lui est apporté n’est plus justifié.

Après l’Autriche, les Pays-Bas et le Parlement européen, notre pays envoie un signal fort à l’Europe : il faut geler les négociations d’adhésion avec la Turquie, mettre un terme aux moyens d’adhésion et trouver des alternatives afin de soutenir la société civile turque. « Notre parti a toujours été clair », explique le parlementaire Peter Luykx : « La Turquie ne peut pas et ne fera jamais partie de l’Union européenne. Comme nous, les autres partis politiques constatent que le président Erdogan profite du coup d’État pour poursuivre sans relâche ses opposants, que les négociations d’adhésion avec l’UE sont dans une impasse et que les efforts financiers de l’Union n’ont rien donné. »

La limite à ne pas franchir

« Cette résolution est avant tout un signal symbolique fort adressé au régime d’Ankara », explique la parlementaire Rita Bellens. « Nous voulons leur indiquer clairement que la politique menée ne correspond absolument pas aux valeurs européennes que nous défendons. La possible réinstauration de la peine de mort est la limite à ne pas franchir. Le cas échéant, nous demanderons qu’il soit mis un terme aux négociations de manière irréversible. »

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