L’accord de libre-échange avec les États-Unis est capital pour la Flandre

31 août 2016
L’accord de libre-échange avec les États-Unis est capital pour la Flandre

Le ministre-président flamand Geert Bourgeois s’est dit très préoccupé par les récentes déclarations de responsables politiques de premier plan des deux côtés de l’Atlantique qui remettent en cause les négociations relatives au TTIP. Ces négociations, qui par ailleurs se poursuivent selon la Commission européenne, doivent déboucher sur un nouvel accord de libre-échange global entre l’Union européenne et les États-Unis. « Le remettre en question reviendrait à mettre à mal notre prospérité et celle des générations à venir », prévient-il.

« Cet accord de libre-échange est capital pour la Flandre, grande exportatrice : en tant qu’économie ouverte, nous avons tout à gagner d’un tel traité », explique Bourgeois. « Le TTIP pourrait également devenir une norme mondiale pour de prochains accords de libre-échange. En bref : c’est une chance que nous ne pouvons pas manquer. »

Besoin d’un débat honnête

Le ministre-président réclame également un débat honnête. « De nombreuses informations erronées circulent concernant le TTIP : les États membres ont donné un mandat délimité à la Commission européenne pour une réduction des tarifs douaniers et des entraves au commerce, mais aussi pour le maintien de nos normes sociales, de sécurité et de santé. Mais j’entends encore très souvent dire – à tort – que l’on négocie à propos d’aspects extérieurs à ce mandat. Il s’agit pourtant d’une des procédures de négociations les plus transparentes de l’histoire : toutes les positions de l’Union européenne se trouvent sur Internet. Et les documents de travail communs peuvent être consultés dans la salle de lecture du Parlement européen et des parlements nationaux, y compris pour les membres du Parlement flamand. »

Le ministre-président Bourgeois appelle l’Europe à s’exprimer d’une seule voix et à permettre à la Commission européenne de poursuivre les négociations sur la base du mandat qui lui a été accordé. « Autrement, les Britanniques risquent d’avoir un accord de commerce avec les États-Unis avant nous ! »

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