Examiner le scandale Volkswagen

2 mars 2016

Le parlementaire européen Mark Demesmaeker a été élu vice-président de la commission spéciale sur le Diesel Gate. Cette commission d’enquête a un an pour se pencher sur le scandale Volkswagen. « Dans cette enquête, la transparence et la santé publique sont pour moi les éléments essentiels », déclare Demesmaeker.

La délégation N-VA plaidait depuis longtemps en faveur de la création d'une commission d'enquête. « Dans ce dossier, le parlement européen doit remplir une importante tâche de contrôle et d’enquête », explique Demesmaeker. « Cette commission d’enquête doit faire la clarté complète sur les erreurs commises lors de l’application des normes d’émissions européennes pour les voitures et doit aussi trouver des solutions pour l’avenir. »

Tigres de papier

La commission spéciale se compose de 45 parlementaires européens. Demesmaeker a été proposé par sa fraction CRE La N-VA est membre des CRE, c’est-à-dire des Conservateurs et Réformistes européens, une fraction euro-réaliste et conservatrice au sein du Parlement européen. La N-VA partage leur vision réaliste sur le projet européen et plaide également en faveur d’une application correcte et poussée du principe de subsidiarité. Ainsi devons-nous oser nous demander s’il n’est pas préférable que certaines initiatives européennes soient confiées aux États membres. La N-VA se reconnaît également dans la vision du groupe CRE sur le plan socio-économique. Depuis les élections de 2014, le groupe CRE est la troisième plus grande fraction au sein du Parlement européen. CRE pour aller jusqu’au fond de cette affaire. « Le Diesel Gate a non seulement trahi la confiance du consommateur, mais il a également posé une bombe sous la politique environnementale européenne. En effet, sans une application efficace et rigoureuse, nos normes strictes ne sont rien d’autre que des tigres de papier », conclut Demesmaeker.

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