Sommet flamand sur le climat : « Le climat est un défi mais aussi une opportunité »

Le gouvernement flamand organise pour la première fois un sommet flamand sur le climat, sous la présidence du ministre-président Geert Bourgeois. Ce sommet d'ouverture - le premier d'une série de trois – exposera l’état actuel de la politique climatique flamande. Le gouvernement flamand y formulera également ses engagements concrets pour le climat. Durant un deuxième sommet qui se tiendra en automne, il reviendra alors à toutes les autres parties prenantes de notre société d'exprimer leur engagement : l’industrie, l’agriculture, la société civile, la distribution et le secteur logistique. Cette initiative se conclura en 2018 par une évaluation des années précédentes, qui devra résulter en un nouveau plan climatique pour le période 2021-2030. « Le sommet climatique doit déboucher sur une initiative positive, faite de chances et d’opportunités, pour notre économie et notre environnement », affirme ambitieusement notre ministre-président.

Les défis sont loin d'être simples : la part des énergies renouvelables devra s’élever à plus de 10 pour cent en Flandre d’ici 2020, alors que ce chiffre n’est aujourd’hui que de 5 pour cent. Pour cette même date limite, nous devons également diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 15 pour cent. « Dans ce domaine, nous sommes bien partis », affirme Bourgeois, « mais après 2020, il sera de plus en plus difficile de réaliser les objectifs climatiques européens. Et tout le monde doit en avoir conscience. »

Passer à la vitesse supérieure

Le gouvernement flamand va déjà montrer l'exemple lui-même et placer la barre plus haut, entre autres pour ses propres immeubles de bureaux et le parc automobile. « Mais le climat n’est pas une responsabilité qui incombe uniquement au gouvernement », souligne Bourgeois. Ce sommet climatique doit donc aussi aiguiser les consciences de ces personnes et les mobiliser. « Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice, les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens. Ainsi, l’amélioration de l’efficacité énergétique des habitations est non seulement bénéfique pour le climat, mais aussi pour notre portefeuille. »

Les subventions ne suffisent plus. Nous devons également réfléchir à de nouvelles mesures, par exemple sur le plan des logements, de la mobilité et de l’aménagement du territoire. « Nous avons déjà consenti de nombreux efforts, comme la modulation écologique de la taxe de circulation et le prélèvement kilométrique des camions », indique encore Bourgeois. « Les premiers résultats sont déjà perceptibles : le Flamand achète moins de véhicules diesel. »