Rapport sur le Soudan : les tortures ne sont pas démontrées

Il ne peut être établi avec certitude que des Soudanais renvoyés dans leur pays ont fait l’objet de mauvais traitements. C'est ce que conclut le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides dans un rapport très attendu. « Il y a de sérieux doutes quant à la véracité des témoignages parus dans les médias », explique le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken. « Il était important que la vérité apparaisse. »

Francken confirme que plus rien n’empêche désormais le gouvernement de reprendre les rapatriements. 18 Soudanais se trouvent actuellement dans des centres fermés. Le secrétaire d’État compte dans tous les cas suivre les recommandations du rapport sur le Soudan, plus particulièrement en cas de nouvelles collaborations avec les missions d’identification soudanaises à Bruxelles. « Nous devrons signaler bien à l’avance aux Soudanais qui risquent d’être rapatriés qu’ils vont être interrogés », conclut Francken. « Lors de cet entretien, un fonctionnaire de l’Office des étrangers et un interprète seront systématiquement présents. »