Pas de déduction fiscale pour les demandeurs d’asile

Les demandeurs d’asile ne disposant pas de revenus professionnels seront désormais imposés comme des non-résidents et ne seront donc plus soumis à l’impôt des personnes physiques. « Ils ne pourront donc plus bénéficier d'un crédit d’impôt en cas d’enfants à charge », explique le ministre des Finances Johan Van Overtveldt. Sur sa proposition, le gouvernement a approuvé un avant-projet de loi en ce sens. « La crise des réfugiés coûte énormément d’argent à notre société. Il est essentiel de gérer l’argent du contribuable de manière responsable », explique le ministre.

Actuellement, les demandeurs d’asile peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt en cas d’enfants à charge dès leur arrivée en Belgique et sans devoir travailler. Cela signifie qu’ils peuvent recevoir de l’argent du fisc sans devoir déclarer de revenus imposables ou payer le moindre impôt. « Même sans revenus professionnels, ils peuvent demander un remboursement de la part du fisc. Ce n’est pas logique ni équitable vis-à-vis de ceux qui ont vécu et travaillé ici toute leur vie », explique Van Overtveldt. « Suite à ce changement de loi, ils ne pourront plus bénéficier de ces avantages fiscaux. »

Surveiller les dépenses

« Avec la crise migratoire actuelle, nous sommes confrontés à de nombreux défis sociétaux et financiers. Une raison de plus de bien définir les limites de notre Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale et de surveiller nos dépenses publiques », conclut le ministre.