L'horloge européenne tourne, mais la Commission dort toujours

14 septembre 2016
L'horloge européenne tourne, mais la Commission dort toujours

Le discours annuel du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur l'état de l'Union n'avait rien d'inspirant, estiment les parlementaires européens de la N-VA : « Même les europhiles les plus convaincus ne parviennent manifestement plus à créer l'enthousiasme quant à la nécessité d'une collaboration européenne. » La Commission ne met pas l'accent sur les bonnes choses, selon le parti. Celui-ci demande donc plus de bon sens en Europe.

« Juncker encense la BCE, mais passe complètement sous silence le fait que le portefeuille de l'épargnant sera touché », déclare Anneleen Van Bossuyt. « Ce n'est pas ainsi que nous allons convaincre le citoyen des atouts de la collaboration européenne. »

Son collègue Sander Loones fait également remarquer que l'Union européenne n'est pas bien dans sa peau : « Le président de la Commission joue la carte des États membres de l'Europe méridionale et opte pour plus de Transferts Les flux monétaires de la Flandre vers Bruxelles et la Wallonie sont appelés des transferts. Le montant des transferts par le biais du budget fédéral, de la loi de financement et de la sécurité sociale serait de 6 à 7 milliards d’euros par an, voire de 11 milliards d’euros s’il est tenu compte du remboursement de la dette. Le montant des transferts est toujours contesté du côté francophone où les transferts sont considérés comme une mesure de solidarité. Une étude du Vives (KULeuven) a démontré que les transferts ne servent pas la solidarité mais ont plutôt un effet paralysant sur la croissance tant de l’économie wallonne que de l’économie flamande. transferts , plus de responsabilité et plus d'ingérence européenne. Pour nous y opposer, nous allons devoir faire appel à nos alliés du nord. »

Où est la touche environnementale ?

Selon Mark Demesmaeker, le discours de Jean-Claude Juncker manquait distinctement d'une touche environnementale : « L'Europe peut pourtant faire une différence importante en matière d'environnement et de santé publique. Aujourd'hui, 400 000 personnes meurent chaque année des conséquences de la pollution de l'air. Ce chiffre doit connaître un net recul. En outre, la réglementation écologique européenne doit être mieux respectée. »

Et le plafond du nombre de demandeurs d'asile ?

Helga Stevens accueille la politique plus ferme en matière de sécurité avec, notamment, la constitution d'un corps européen de garde-côtes et de garde-frontières. Elle attend toutefois encore un plafond au nombre de demandeurs d'asile admis en Europe : « Nous devons offrir à un maximum de personnes des perspectives d'avenir remplies d'espoir dans nos régions. Toutefois, nous ne pourrons renforcer le soutien de la migration de la part des citoyens européens que si nous définissons un plafond clair. »

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