Les violences contre la police bruxelloise en hausse

5 juillet 2017

Le nombre d’attaques physiques violentes contre des agents de police bruxellois a augmenté de 37 % en 2016. Elles ont donné lieu à 6 612 jours d'incapacité de travail sur une base annuelle : 28 % de plus qu’en 2015, ce qui revient à trente agents qui ne peuvent pas travailler pendant un an. « Le gouvernement bruxellois n’a aucun plan et se tait », regrette Johan Van den Driessche, président de fraction au sein du Parlement bruxellois.

Le nombre d’outrages à agent a augmenté de 5 % l’année dernière, après une baisse de 26 % en 2015. « Des chiffres qui pourraient être bien plus élevés en réalité, car dans la pratique, tous les cas ne sont pas signalés », souligne Van den Driessche.

Moins de policiers dans les rues

« Outre le caractère totalement inacceptable des faits commis et la souffrance personnelle des agents concernés, la violence physique à l’encontre de la police donne de facto lieu à une réduction du nombre de policiers dans les rues », indique Van den Driessche. Mais cela ne semble pas être un sujet important pour le Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP). Des mesures fermes sont néanmoins possibles sous l’impulsion de la région. « Des amendes administratives pourraient être mises en place. Ainsi, il ne faudrait plus attendre la réaction du parquet et les coupables seraient sanctionnés comme il se doit. De plus, les agents concernés ne seraient pas démotivés par l’absence de sanction en cas de violence contre le corps de police. Le corps de police pourrait également être mieux équipé, par exemple avec des armes à impulsion électrique », conclut le président de fraction bruxellois.

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