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Le PS s’oppose à une meilleure politique de sécurité par peur d’une fusion

« Pour le PS, les postes sont plus importants que la sécurité de la population », affirme Johan Van den Driessche, chef de groupe au sein du parlement bruxellois. Contrairement à la N-VA, les socialistes francophones ne soutiennent pas la proposition du MR d’améliorer la collecte et la publication des statistiques de la criminalité au niveau régional. Cela mènerait néanmoins à une politique de sécurité plus efficace, mais, selon ses propres dires, le PS s'y oppose par crainte d'une fusion des zones de police bruxelloises.
Le Parlement de Bruxelles-Capitale a discuté d’une proposition du MR en vue de produire de manière plus systématique, cohérente, globale et rapide les statistiques de la criminalité. Ces dernières seraient en outre complétées par une enquête de victimisation annuelle. À cet effet, il a été demandé à un groupe représentatif de personnes de quelle forme de criminalité elles avaient été victimes l’année dernière. Le problème est en effet que tous les délits ne sont pas déclarés à la police.
Mesurer, c'est savoir
« Il est incompréhensible que la majorité s’oppose à cette proposition », estime Van den Driessche. « Car mesurer, c'est savoir, ce qui mène à une politique de sécurité plus efficace, et donc à une sécurité accrue. À Londres, il est possible, en quelques clics, de suivre de manière hebdomadaire les statistiques de la criminalité de toute la ville. À New York, ce suivi peut même être effectué par quartier. Mais à Bruxelles, nous n’en sommes encore nulle part dans ce domaine. »