La Vivaldi vote à nouveau contre le gel des dotations des partis

29 mars 2024
Wim Van der Donckt

À quelques semaines seulement des élections, la N-VA a déposé pour la dernière fois son amendement visant à ne plus indexer les dotations des partis et à réaliser ainsi de sérieuses économies sur leur financement. Malgré les belles paroles de Groen, la proposition a une nouvelle fois été rejetée. Le député fédéral Wim Van der Donckt réagit : « C’était la dernière chance pour la Vivaldi d’agir au niveau du financement des partis au cours de cette législature. Ils n’ont malheureusement pas osé joindre le geste à la parole. »

La N-VA réclame une réduction importante des dotations des partis depuis 2019. Plus précisément, le parti propose de ne plus les indexer, et donc de les geler. Et chaque année, la même discussion revient au Parlement. Tous les partis se disent scandalisés par les budgets alloués aux partis politiques, mais dans les faits, rien ne se passe. Le gouvernement De Croo avait annoncé un renouveau politique et des mesures concrètes concernant le financement des partis, mais rien n’a été fait.

Absents en commission

Lors de la dernière réunion de la commission Constitution de la Chambre, pratiquement tous les députés de la majorité étaient absents. Une session thématique consacrée à l’ensemble des propositions de loi relatives au financement des partis, proposée par la N-VA, avait déjà été rejetée par les partis de la Vivaldi, rendant ainsi impossible le traitement des initiatives législatives y afférentes au sein de la commission compétente.

Nouvelle proposition

Le député fédéral Wim Van der Donckt réagit : « La majorité ayant refusé de discuter de notre proposition de loi sur le financement des partis au sein de la commission Constitution, nous avons soumis la proposition en tant qu’amendement à l’ajustement du budget des dépenses. Cela nous aurait permis de tout de même réaliser des économies sur le système politique au cours de cette législature. »

Des économies de plus de six millions d’euros

Concrètement, l’amendement prévoyait le gel du financement des partis politiques en ramenant son montant à celui de 2019, c’est-à-dire avant toute indexation, et en incluant l’économie de 5,32 % décidée par le gouvernement. Cela aurait permis d’économiser un total de 6 461 000 euros.

Paroles vaines

« Mais une fois de plus, aucune majorité n’a été trouvée en faveur de notre proposition. Les belles paroles de la Vivaldi, et surtout de Groen, au cours de la législature concernant le renouveau politique et les économies sur le fonctionnement du système politique étaient donc vaines. Rien n’a été fait. Une occasion manquée, une législature manquée », conclut Van der Donckt.

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