La réforme de l’Europe : aussi une nécessité pour la Flandre

10 novembre 2015
La réforme de l’Europe : aussi une nécessité pour la Flandre

Le premier ministre britannique David Cameron a présenté ses propositions de réforme pour l’Union européenne. Il plaide en faveur d’une Europe qui tienne compte de la diversité qui lui est propre et des conditions changeantes dans lesquelles elle évolue.

Selon Bart De Wever, président de la N-VA, l’Union européenne telle qu’on la connaît n’est pas en mesure de suivre l’évolution rapide de la réalité sociale actuelle. « Nous ne faisons que continuer à nous embourber dans un système bureaucratique et centraliste. Les solutions que propose l’UE provoquent trop souvent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Ce n’est pas le cas des idées de réforme britanniques. Cameron avance des propositions mûrement réfléchies qui permettront de renforcer notre Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité et de construire l’Union depuis sa base. Le fait qu’il ose mettre le doigt là où ça fait mal et dénoncer les abus est tout à son honneur. La vision de Cameron n’est pas seulement bonne pour le Royaume-Uni, elle l’est aussi pour toute l’Europe, y compris la Flandre. »

Pas question de faire son marché social
Dans ce contexte, De Wever met en lumière les propositions britanniques en matière d’immigration et de Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale . « L’UE a été bâtie sur des valeurs communes », explique De Wever. « Ces principes fondamentaux ne peuvent cependant pas justifier que l’on compromette les garanties sociales de notre État-Providence. Les nouveaux venus ne peuvent pas bénéficier des mêmes droits sociaux que les citoyens qui contribuent depuis des années à la sécurité sociale. La libre circulation au sein de l’Union n’est pas un sauf-conduit qui permet à ceux qui recherchent la meilleure protection sociale de faire leur marché parmi les États membres. David Cameron l’a bien compris. »

Dans une lettre ouverte aux présidents des partis européens de centre droit, Bart De Wever avait déjà appelé chacun à soutenir les propositions britanniques en matière d’immigration. Vous trouverez ici de plus amples informations au sujet de cette initiative.

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