La N-VA esquisse les grandes lignes de la politique européenne en matière de protection de la nature

3 février 2016

Le Parlement européen a approuvé massivement le rapport sur la biodiversité du parlementaire européen Mark Demesmaeker. Son appel à la Commission européenne de ne pas revoir les directives relatives à la protection de la nature, mais au contraire de les exécuter intégralement, bénéficie d’un large soutien. Et pas seulement dans la sphère politique. « Dans le passé, plus d’un demi-million de citoyens avaient déjà exigé, dans une pétition, de ne pas adapter la législation existante », déclare Demesmaeker. « Il n’y a plus de temps à perdre : si nous voulons réaliser les objectifs environnementaux à l’horizon 2020, nous devons tout mettre en œuvre pour exécuter intégralement les directives en matière de protection de la nature. » Ces dernières constituent un maillon essentiel dans le cadre de la stratégie européenne en matière de biodiversité 2011-2020.

Aujourd’hui, nous ne sommes même pas à mi-chemin de la réalisation des objectifs pour 2020. L’empreinte écologique de tous les États membre de l’UE est deux fois supérieure à leur capacité d’absorption de l’environnement. Seuls 23 pour cent des espèces naturelles et 16 pour cent de leurs habitats se portent bien.

Une nature forte pour une économie forte
« Investir dans la nature et la biodiversité est toutefois nécessaire pour la nature, l’homme et l’économie », affirme Demesmaeker. « La biodiversité offre de nombreux avantages inestimables comme la propreté de l’air, la pureté de l’eau et les pollinisateurs. Une nature forte n'empêche pas une économie forte, bien au contraire. Si l’Europe ne satisfait pas aux objectifs à l'horizon 2020, cela peut nous coûter 50 milliards d'euros par an. »

Dans son rapport, Demesmaeker plaide par conséquent pour une intensification de la volonté politique à tous les niveaux. Il incite ainsi les États membres de l’UE à collaborer étroitement avec tous les acteurs concernés en vue d’atteindre les objectifs prévus. Une mise en œuvre plus efficace, une application stricte et une Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration continue de la biodiversité dans d’autres politiques sont à cet effet essentielles. Des solutions innovantes supplémentaires sont également nécessaires pour mettre un terme à la perte de biodiversité, comme un réseau transeuropéen d’infrastructures vertes, des initiatives visant à garantir la qualité de base de la nature en dehors des zones protégées ainsi que des actions pour protéger les pollinisateurs. « Mon rapport esquisse les grandes lignes de la politique européenne en matière de protection de la nature. C’est à présent aux États membres et à la Commission européenne de se mettre au travail avec ces recommandations », conclut Demesmaeker.

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