La Flandre n’abandonne pas les détenus toxicomanes à leur sort

13 novembre 2017
La Flandre n’abandonne pas les détenus toxicomanes à leur sort

Depuis cette année, les communautés sont compétentes pour l’accompagnement des détenus toxicomanes. L’occasion pour la Flandre d’investir davantage dans les points de contact centraux pour toxicomanes. Les prisons bruxelloises et wallonnes sont quant à elles en retrait et abandonnent les prisonniers toxicomanes à leur sort. « Il est pourtant primordial de venir en aide à ce groupe vulnérable », affirme la N-VA. « Tôt ou tard, ces personnes seront en effet libérées et réintégreront la société. »

Le manque total d’attention à ce sujet dans les prisons francophones offre un contraste saisissant avec la politique menée en Flandre.  Le gouvernement flamand a non seulement prévu un budget suffisant pour reprendre les points de contact cette année, mais il a même étendu leurs compétences. Les détenus souffrant de problèmes mentaux peuvent désormais également s’y adresser. À Bruxelles, des discussions ont lieu afin de mettre en place un modèle similaire l’année prochaine. Mais en Wallonie, il n’y aucune solution en vue.

Le problème de la drogue dans les prisons belges est pourtant très sérieux. Entre 2011 et 2015, pas moins de 6243 prisonniers ont demandé de l’aide. Autant de personnes qui souhaitent vaincre leur dépendance. « Les soutenir dans cette démarche est un réflexe social logique pour la Flandre », conclut la N-VA. « Les autres entités fédérées pourraient s’en inspirer. »

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