Jamais autant de femmes n’ont été protégées contre les mutilations génitales

6 février 2018
Theo Francken

En 2017, 456 femmes ont obtenu l’asile chez nous afin de leur éviter des mutilations génitales. Un record. Mais le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken souhaite renforcer encore les droits des femmes. « L’excision est une pratique inhumaine », estime-t-il. « Quiconque en est victime ou risque de l’être doit être protégé. »

Protection et accompagnement

On estime à 200 millions le nombre de filles et de femmes ayant subi des mutilations génitales, principalement dans des pays africains comme la Guinée et la Somalie. La loi sur les étrangers considère cela comme une forme de persécution pouvant donner droit à une protection. Mais notre pays ne se contente pas d’accorder l’asile. « Nous assurons ensuite le suivi adéquat », explique Francken. « La forte pression sociale et familiale qui perpétue cette pratique barbare se poursuit en Belgique. Mais nous ne tolérerons jamais l’excision. »

Un plan d’action global

De nombreuses femmes victimes de mutilations génitales séjournent au sein du réseau d’accueil de Fedasil. À travers un plan d’action global soutenu par l’Europe, elles bénéficient d’un parcours spécial qui identifie rapidement les victimes et les accompagne de manière efficace. Le secrétaire d’État s’engage à poursuivre sur cette voie au cours des années à venir.

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