« Bruxelles est devenue une véritable ville-squat »

3 avril 2024
Mathias Vanden Borre

Impossible d'y échapper à Bruxelles : chaque semaine, un bâtiment ou un autre est squatté. Bruxelles est devenue une véritable ville-squat, les squats étant considérés comme un circuit d'accueil alternatif pour les migrants (illégaux). Les risques ne sont pas à sous-estimer : les incendies dans les squats sont monnaie courante. J'ai dénoncé à plusieurs reprises la politique de tolérance des responsables politiques bruxellois, tant au niveau régional que communal.

Tolérer que des squatters occupent des locaux contre la volonté du propriétaire et, plus encore, ne pas appliquer les décisions judiciaires d'expulsion est totalement inacceptable. Pourquoi les citoyens ordinaires devraient-ils payer pour l'incapacité du gouvernement à fournir un abri adéquat ou à organiser une politique de retour appropriée ? Cette situation est d'ailleurs problématique non seulement pour les propriétaires et les riverains, mais aussi pour les squatters eux-mêmes, qui y séjournent souvent dans des conditions dégradantes. Apparemment, les juges commencent aussi à en avoir assez que certains bourgmestres refusent catégoriquement d'exécuter les décisions judiciaires d'expulsion.

Le squat de bâtiments - souvent par des migrants illégaux - pose pourtant d'énormes risques pour la santé et la sécurité et entraîne des nuisances considérables dans le voisinage. Tolérer des bâtiments squattés - tant par la région que par les communes - relève donc d'une négligence coupable. Je me réfère à mon plan anti-squat qui propose cinq mesures prioritaires pour stopper le phénomène du squat de masse à notre ville.

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