Baisse du nombre de jeunes Flamands s’adressant au CPAS

6 mai 2016

Afin de pouvoir donner davantage à un groupe plus réduit de titulaires indemnisables, nous devons mettre un terme aux indemnités interminables. C’est aussi ce que démontrent les chiffres relatifs au nombre de jeunes s’étant adressés au CPAS depuis la réforme de l'allocation d'insertion. Il s’est avéré que le groupe le plus important avait trouvé un emploi ou n'avait plus besoin de l'indemnité. En cas de perte de l’indemnité, après trois ans, seuls 23 pour cent des jeunes se sont adressés au CPAS. Ce chiffre s'élève à un sur trois (32 pour cent) à Bruxelles et à la moitié (49 pour cent) en Wallonie. Cet écart régional démontre la plus grande efficacité de la politique flamande.

Cette différence s’explique en partie par la demande relativement plus élevée en main-d’œuvre en Région flamande, mais les chiffres sont trop frappants pour justifier à eux seuls cet écart. En soi, ils démontrent que les réformes des gouvernements fédéral et flamand portent leurs fruits. Ces dernières années, la Flandre a réalisé des économies sur l’appareil public et investi dans l’économie. Et cette politique paie. Depuis août 2015, le chômage en Flandre diminue, déjà de 4 pour cent en ce moment. Le nombre de jeunes entrepreneurs a augmenté de 4,7 pour cent. Les exportations flamandes ont atteint leur point culminant absolu : avec une hausse de 2,2 pour cent, elles dépassent même la barre des 300 milliards d’euros. Et l’économie flamande connaît la croissance la plus rapide de toutes les régions. La Wallonie n’a clairement pas pris le train en marche. Les vieilles recettes du PS consistant à augmenter l'emploi public et les subventions échouent. Et la pauvreté augmente, alors même que le parti au pouvoir se qualifie lui-même de social.

Plus large soutien du CPAS

Les chiffres prouvent ce que la N-VA a toujours affirmé : la majeure partie des anciens titulaires indemnisables n’entraient pas dans les statistiques du CPAS. Ainsi, moins de vingt pour cent des jeunes chômeurs cohabitants ont dû faire appel au CPAS après l’arrêt de leur allocation d’insertion. Le reste a trouvé un emploi ou bénéficie d'autres revenus familiaux. Et les jeunes qui s’adressent au CPAS après trois ans d’allocation d’insertion profitent alors du soutien plus étendu qui leur est offert. Pour un CPAS, il est en effet possible d’effectuer un travail plus personnalisé et de suivre de près les autres problèmes auxquels ces jeunes sont confrontés.

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