Une politique climatique flamande forte

24 novembre 2016
Une politique climatique flamande forte

La fraction N-VA au sein du Parlement flamand est parvenue à trouver un accord entre majorité et opposition pour une résolution sur le climat. Les partis concernés - N-VA, CD&V, Open Vld, Groen et sp.a – proposent au gouvernement flamand des mesures ambitieuses et concrètes afin de renforcer la politique climatique flamande. « Le réchauffement climatique fait monter le niveau des mers et met notre santé en danger. Si nous voulons offrir un avenir à nos enfants, nous devons créer une société pauvre en carbone », explique le parlementaire flamand et spécialiste du climat Wilfried Vandaele. « Citoyens, entreprises, autorités : nous sommes tous concernés », ajoute son collègue spécialiste de l’énergie Andrys Gryffroy. « Aucune politique climatique ne peut être mise en œuvre sans un large soutien. »

Pour la N-VA, l’aménagement du territoire, l’environnement et la nature sont les éléments essentiels d’une politique climatique efficace. Actuellement, 33 % de notre territoire sont utilisés pour la construction, les routes, etc. Six hectares viennent s’y ajouter chaque jour. Nous devons rapidement inverser la tendance et revenir à zéro. « Nous devons tout d’abord "combler les vides" », explique Vandaele. En d’autres termes : créer des logements supplémentaires dans les centres existants et réaffecter les biens inoccupés. Les parcelles mal situées, par exemple en raison du risque d’inondations ou d’un accès difficile, ne seront pas utilisées. Nous indemniserons bien évidemment les propriétaires. » Vandaele s’intéresse également aux secteurs agricole et horticole : « Les prairies captent le CO2 et les agriculteurs peuvent donc aider à réduire l’empreinte écologique. Mais ils peuvent également produire des énergies renouvelables et se consacrer à des sources de protéines alternatives. »

Outre les mesures politiques, de nombreuses autres propositions ont été faites, comme l’objectif de la Flandre de se concentrer davantage sur les énergies renouvelables et de supprimer les voitures diesel ou essence et les chaudières au mazout. Le vélo doit aussi être promu. Et à partir de 2019, De Lijn ne pourra plus acheter que des bus électriques, hybrides ou à l’hydrogène.

Des solutions au niveau européen

Le prix payé par les entreprises en Europe pour pouvoir émettre du CO2 est également trop bas. « Un prix supérieur favoriserait les investissements en faveur du climat. Mais nous devons bien évidemment défendre notre position dans notre économie ouverte », explique Andries Gryffroy. « C’est pourquoi nous devons principalement chercher des solutions au niveau européen et respecter les accords convenus. »

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