Seul le dialogue peut permettre de trouver une solution à la question catalane

Le Premier ministre espagnol Rajoy refuse obstinément la main tendue de la Catalogne. Il menace de réduire l’autonomie de la région si la clarté n’est pas rapidement faite sur la question de savoir si « l’indépendance de la Catalogne a oui ou non été proclamée ». L’eurodéputé Mark Demesmaeker en appelle à la médiation internationale : « Alors que le monde entier en appelle à la concertation entre les deux parties, le gouvernement espagnol privilégie les menaces au dialogue. L’Europe ne peut accepter une telle attitude répressive. »

Plus tôt dans la semaine, le président catalan Puigdemont avait invité l’Espagne à se mettre autour de la table des négociations. Mais les petits jeux politiques du gouvernement de Madrid risquent d'aggraver la situation. « Il est grand temps que l’Europe attire l’attention du gouvernement espagnol sur ses responsabilités », explique Demesmaeker. « Le refus de dialogue est contraire à tout ce que l’Europe devrait défendre. »

La menace d’anéantir l’autonomie catalane est une provocation pure et simple, selon la N-VA. Il n'y a qu'une solution possible à ce conflit politique : le dialogue. « Étant donné que l’Espagne continue de le refuser, un médiateur international va devoir amener les parties concernées autour de la table des négociations », conclut Demesmaeker.