Réforme du système d’échange de quotas d’émissions de CO2

15 février 2017

Le Parlement européen a approuvé la réforme du système d’échange des quotas d’émissions. Instauré en 2005, il est censé réduire considérablement les émissions de CO2. Mais le système actuel ne suffit pas et c’est pourquoi l’eurodéputé Mark Demesmaeker soutient, en tant que membre de la commission Environnement, la réforme proposée : « Le système fonctionne mal. Nous devons agir. Cette réforme est une étape importante vers un système efficace, équilibré et innovant. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons réduire les émissions de CO2 de 40 % d’ici 2030. »

Mark Demesmaeker souligne l’importance d’une réforme dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de Paris : « Le marché du CO2 doit mieux fonctionner. En raison d’une offre trop élevée en droits d’émission, le prix par droit d’émission s’est effondré à cinq euros par tonne de CO2. Cette réforme doit permettre de consolider les prix et de stimuler les investissements en faveur de l’environnement. »

Un équilibre fragile

Selon Mark Demesmaeker, un équilibre fragile a été trouvé pour protéger le climat et les emplois en Europe : « Nos choix politiques doivent être durables et tenir pendant des décennies. L’Union européenne est le plus grand émetteur de CO2 après la Chine et les États-Unis mais a toutefois les objectifs les plus ambitieux du monde. Avec la Flandre et l’Europe, la N-VA souhaite figurer dans le peloton de tête, sans se retrouver sur le carreau. Nous devons être bénéficiaires sur toute la ligne. Si des entreprises quittent l’Europe et délocalisent dans des pays tiers où les règles en matière de climat sont moins strictes, nous perdons sur deux tableaux : des emplois sont supprimés pour être créés ailleurs et nous ne faisons rien pour le climat. Cette réforme permettrait de limiter ce risque car les 10 % d’entreprises les plus actives obtiendront des droits d’émission gratuits. »

La N-VA est favorable à l’accent mis sur l’innovation. « Une Europe aux émissions réduites ne sera possible que grâce à un système fonctionnel de droits d’émission, mais surtout à des mesures innovantes pour lutter contre la problématique liée au climat, en Europe et au-delà de ses frontières », conclut Mark Demesmaeker.

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