Quid du permis à points ?

12 septembre 2017
Quid du permis à points ?

Pour la N-VA, la sécurité est une priorité absolue, y compris la sécurité routière. Jamais un tel budget n’avait été consacré aux infrastructures cyclistes que sous le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts. Au niveau fédéral également, les ministres N-VA travaillent en vue de renforcer la sécurité routière. Le ministre de la Sécurité Jan Jambon mise par exemple sur l’utilisation d’outils technologiques par la police et une plus grande présence policière dans les rues. « Et pour finir, le permis à points », explique la N-VA. « Il a déjà été approuvé il y a près de 30 ans. Mais malheureusement, rien n’a encore pu être fait sur le terrain. »

« Après un week-end noir sur nos routes flamandes, des mesures supplémentaires visant à lutter contre les délits de fuite semblent une fois de plus indispensables », constate le parti. Fin de l’année dernière, la Chambre a adopté une résolution à la majorité concernant l’approche au niveau des délits de fuite. Le gouvernement doit continuer à recourir à plusieurs mesures concrètes et plus modestes visant avant tout à augmenter les chances de retrouver les auteurs de tels faits.

Une autre culture en matière de sécurité

« Il manque toutefois un élément dans cette résolution : la demande justifiée des juges de police d’enfin travailler à l’introduction du permis à points », souligne la N-VA. « Cela a été inscrit dans la loi dès 1990 et est soutenu par la quasi-totalité des partis flamands. Mais de l’autre côté de la Frontière linguistique La frontière linguistique entre la région Flamande et la région Wallonne a été fixée définitivement durant la période 1962-1963. L’arrondissement de Bruxelles-Capitale est officiellement bilingue. La frontière linguistique n’est pas une invention flamande. Les francophones, et surtout les socialistes, ont voulu dès le début du 20ème siècle que soient créées des régions unilingues en Belgique. Aujourd’hui, les Flamands souhaitent que la frontière linguistique et le bilinguisme de Bruxelles soient respectés. frontière linguistique , la culture en matière de sécurité est différente, et on ne voit pas encore bien l’utilité d’un tel permis de conduire. Il y a pourtant suffisamment d’exemples à l’étranger qui démontrent qu’une mise en œuvre intelligente, avec de plus grandes chances de retrouver les auteurs et une sensibilisation efficace, s’accompagne d’une diminution importante du nombre d’accidents et de victimes. » Dans les pays voisins, cette mesure a entraîné une baisse de 20 % du nombre de tués sur les routes. En Flandre, cela permettrait de sauver 80 vies par an.

Fin de l’année, l’Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR), désormais appelé VIAS, devrait présenter un rapport commandé par le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot (MR). « Dans tous les cas, notre parti va continuer de lutter pour la mise en œuvre du permis à points. Si nécessaire, nous aborderons ce sujet autour de la table des négociations en vue d’un prochain gouvernement », conclut la N-VA.

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