Pas de chèque en blanc pour les syndicats ferroviaires

Vicieux et révolus. C'est ainsi que la N-VA qualifie les 10 millions d’euros que les trois syndicats ferroviaires reçoivent ensemble chaque année. Alors qu'une action syndicale socialiste perturbe une nouvelle fois gravement les transports publics, il est inacceptable que les syndicats reçoivent un tel chèque en blanc. Ils reçoivent plus d'argent public qu'ils n'en ont réellement besoin.

La dotation élevée était au départ un moyen de préserver la paix sociale. Mais cela ne fonctionne plus aujourd'hui. La N-VA réitère donc son appel en faveur d’une réglementation transparente, avec une dotation plus faible et plus réaliste. Les autres partis de gouvernement sont ouverts à une discussion sur le financement des syndicats, mais la reportent pour le moment.

La N-VA demande une réforme du système, basée sur le nombre réel de syndiqués affiliés. Et c’est là que le bât blesse, car le syndicat garde jalousement le secret à ce sujet. Par conséquent, la dotation est actuellement calculée sur la base du nombre total de travailleurs des chemins de fer, soit environ 32 000 hommes. Cela revient à 125 euros par membre du personnel.

C'est le syndicat socialiste qui reçoit la plus grande partie de ces 10 millions d’euros. La moitié du montant sert à payer les membres du personnel exemptés. Avec le reste, le syndicat finance les primes syndicales et les formations de ses membres.