Mettre un terme aux indemnités de grève pour les prisonniers

15 avril 2017

L’an dernier, l’État belge a versé pas moins de 75 000 euros d'indemnités à des prisonniers en incapacité de travailler en raison d'une grève des gardiens. « Une indemnité totalement illogique qu'il convient de supprimer le plus rapidement possible », estime la N-VA. « Un simple travailleur qui ne parvient pas à se rendre au travail en raison d'une énième grève des trains ne reçoit aucune indemnité et doit souvent sacrifier un jour de congé. »

Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) explique qu'il est obligé de payer ces indemnités. « Le système avait été instauré par l’ex-ministre PS Laurette Onkelinx, non pas à travers une loi, mais au moyen d’une circulaire ministérielle. Le ministre Geens pourrait donc supprimer cette circulaire d’une simple signature. Nous l’incitons à supprimer cette mesure illogique et coûteuse du PS. La Justice pourrait consacrer ces 75 000 euros à des choses bien plus importantes », explique la N-VA.

Un service minimum s'impose de toute urgence

Le montant élevé des indemnités s’explique également par la vague de grèves dans les prisons francophones au printemps 2016, lorsque les gardiens ont débrayé pendant des mois afin de protester contre les plans de rationalisation du gouvernement fédéral. « Cet exemple montre une nouvelle fois qu'il est grand temps d’imposer un service minimum dans les prisons. C'est prévu dans l’accord de gouvernement. Cela permettrait d’éviter bien des dépenses pour notre société, non seulement au niveau des indemnités de grève, mais également grâce au fait que les agents de police ne devraient plus remplacer les gardiens », conclut la N-VA.

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