Lutter contre le commerce illégal d’animaux et de plantes

Dans une nouvelle résolution, le Parlement européen appelle les États membres à lutter résolument contre le commerce illégal d’animaux et de plantes. L’eurodéputé Mark Demesmaeker souscrit à cet appel : « Un nombre effroyable d’éléphants, de tigres, de rhinocéros et d’autres espèces sauvages sont abattus pour fabriquer des gadgets et souvenirs, des prétendus médicaments ou des accessoires de mode inutiles. Des braconniers et trafiquants sans scrupules gagnent des montants faramineux en détruisant la nature. Nous devons y mettre un terme. Dans l’intérêt de la nature, mais aussi pour notre sécurité. Car le commerce illégal d’animaux et de plantes est l’une des principales formes de crime organisé au monde. »

« Ce commerce rapporte chaque année des milliards d’euros à des organisations criminelles liées au commerce de stupéfiants et d’armes et qui financent des milices et des groupuscules terroristes : il s’agit de pratiques mortelles pour de nombreuses espèces protégées, et qui génèrent en outre insécurité et instabilité, par exemple en Afrique centrale », explique Demesmaeker. « Le Conseil de sécurité de l’ONU l’a reconnu de manière explicite. « Et ce commerce illégal continue de croître de manière spectaculaire. »

L’UE : marché et plaque tournante

La résolution appelle les États membres à mettre en œuvre le plan d’action européen contre le commerce illégal d’animaux et de plantes sauvages d’ici 2020. Ce plan d’action définit trois priorités : prévenir le commerce illégal, mieux faire respecter la législation existante et renforcer la collaboration à l’échelle mondiale. « L’Europe a un rôle déterminant à jouer, non seulement en tant que marché pour les produits issus du commerce illégal, mais aussi en tant que plaque tournante du commerce en direction de l’Asie, par exemple », conclut Demesmaeker.