L’organisation de B-FAST reste un véritable capharnaüm

13 décembre 2017
L’organisation de B-FAST reste un véritable capharnaüm

L’intervention de B-FAST lors du séisme au Népal en 2015 avait mis au jour de graves problèmes au niveau de l'unité d’intervention. Le ministre Reynders avait alors promis des améliorations. « Deux ans après, rien n’a changé », affirme la N-VA. « Sans vision claire de ce qui s'est passé au niveau de l’organisation, les missions mal préparées se multiplieront. »

Après la mission de B-FAST au Népal, la N-VA avait exigé un audit de l’organisation. Les Affaires étrangères avaient marqué leur accord, mais les délais ont sans cesse été repoussés. Ce n’est que le mois dernier qu’un rapport intermédiaire de l’Inspection des Finances a été remis.

« Les chiffres sont incomplets et manquent de clarté. Il ne s’agit en outre que de la première partie de l’audit promis. Un tel rapport, après deux ans, est totalement insuffisant », regrette le parti.

13 % plus cher

C'est pourquoi la N-VA a demandé elle-même les coûts auprès des différents départements concernés et les a comparés à ceux du rapport de l’Inspection des Finances. Il ressort des chiffres de l’Inspection des Finances que B-FAST revient en réalité 13 % plus cher que ce que les départements affirment. En l’absence d’annexes sur la répartition des coûts, le parti n’a pas pu déterminer la cause de cette différence.
B-FAST a transmis des coûts contradictoires. Selon le rapport de l’Inspection, la responsabilité se situe au niveau du secrétariat de B-FAST.

Problèmes organisationnels

B-FAST n’est pas en mesure de transmettre les bons chiffres. Pour la N-VA, cela montre une nouvelle fois que l’organisation de B-FAST est un vrai capharnaüm. C'est pourquoi le parti entend continuer de faire pression sur le ministre afin de demander l’intervention de la Cour des comptes. C'est la seule solution équitable. Une réforme s'impose sous cette législature.

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