Les maladies pulmonaires en hausse spectaculaire

Il ressort de chiffres demandés par la N-VA que le nombre de personnes souffrant de maladies pulmonaires a augmenté de 7 % en cinq ans. Il s’agit de personnes souffrant d’asthme ou de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive). Plus d'un million de Belges doivent utiliser un inhalateur au quotidien. « La problématique est plus marquée en Wallonie qu’en Flandre », souligne la N-VA.

Au total, la Belgique compte 790 000 adultes souffrant de maladies pulmonaires, avec près de 100 000 rien qu’au cours des trois dernières années (entre 2013 et 2015). Le nombre de mineurs est resté stable au cours des dernières années, avec environ 265 000 enfants utilisant un inhalateur.

Diviser la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale

« Au nord de la Frontière linguistique La frontière linguistique entre la région Flamande et la région Wallonne a été fixée définitivement durant la période 1962-1963. L’arrondissement de Bruxelles-Capitale est officiellement bilingue. La frontière linguistique n’est pas une invention flamande. Les francophones, et surtout les socialistes, ont voulu dès le début du 20ème siècle que soient créées des régions unilingues en Belgique. Aujourd’hui, les Flamands souhaitent que la frontière linguistique et le bilinguisme de Bruxelles soient respectés. frontière linguistique , on compte 8,7 % de personnes atteintes de maladies pulmonaires utilisant un inhalateur. Au sud, le pourcentage est de 11,6 % », explique la N-VA. Le fait que la Wallonie compte beaucoup plus de fumeurs (26 % contre 22 % en Flandre) n’y est pas étranger.

La N-VA considère cette évolution comme un nouvel argument en faveur de la division de la sécurité sociale : « Les entités fédérées pourraient ainsi mettre en place des campagnes plus ciblées, spécifiques à leur population, en tenant compte des chiffres précis pour les différentes catégories d’âge et en fonction des spécificités et de la culture des régions. De plus, elles devraient être bien mieux sensibilisées à la prévention du tabagisme. La Wallonie obtient des résultats beaucoup moins satisfaisants et renvoie la facture au fédéral, où c'est le Flamand qui contribue le plus. » Rien que les médicaments visant à soulager les personnes malades coûtent chaque année 177 millions d’euros à notre société. Sans compter les frais de visite médicale et d’hospitalisation ni les coûts indirects comme les absences pour maladie.