Les grands axes de la N-VA au cœur du rapport de la Banque Nationale

10 février 2017
Changement de paradigme au sein du gouvernement Michel

Les recommandations du rapport annuel de la Banque nationale de Belgique ( BNB La Banque Nationale de Belgique (BNB) est la banque centrale belge. Depuis l’introduction de l’euro, la BNB est l’un des participants au Système Euro, dont la Banque Centrale Européenne, qui siège à Francfort, est le centre. Aujourd’hui, la Banque Nationale de Belgique est une société anonyme et la moitié des actions est aux mains de l’État belge. BNB ) sont presque identiques au programme de la N-VA. La BNB préconise dès lors de poursuivre les économies bien nécessaires dans le cadre d’une vision à long terme afin de garantir le bon fonctionnement et la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité des services publics. « Il faut éviter de gaspiller le budget libéré avec des dépenses supplémentaires. C’est primordial », prévient la N-VA. Parallèlement, la BNB constate la création de nombreux emplois dans le secteur privé, principalement dans l’industrie, des investissements massifs de nos entreprises et la confirmation du rétablissement économique, entre autres grâce au Tax shift Il est question de tax shift ou de glissement d’impôts lorsqu’un nouvel impôt est introduit ou qu’un impôt existant est majoré pour en réduire ou en supprimer un autre. La N-VA est partisane d’un glissement des charges sur le travail vers des charges sur la consommation ou la pollution de l’environnement, par exemple, mais pas d’un impôt qui augmente la pression fiscale totale. tax shift .

Notre économie a pourtant été confrontée à plusieurs défis en 2016, au cours de laquelle des attentats terroristes ont été perpétrés, le Brexit a eu lieu, des licenciements massifs ont été annoncés et le commerce international a baissé. « Ces différents chocs n’ont eu qu’un impact limité sur la croissance. La N-VA constate que la confiance des entrepreneurs a continué à se confirmer, ce qui s’est traduit par la création de 59 000 emplois supplémentaires au total. Pour la première fois depuis 2000, le chômage des plus de 50 ans a également baissé. La BNB souligne que cette croissance est directement liée à la politique de modération des salaires et de réduction des charges.

Les dépenses publiques restent un sujet délicat

Ce que la N-VA dit depuis des mois est maintenant confirmé par la BNB : assainir les dépenses publiques implique d’abord de rationaliser les dépenses. « Même si la réforme des pensions permettra à long terme de réduire considérablement les frais budgétaires liés au vieillissement, elle n’est pas suffisante pour garantir la pérennité des finances publiques », indique la N-VA. « Nous déplorons que la réduction des dépenses se soit arrêtée. Les plans d’économie de certains départements manquent d’ambition. Les pouvoirs publics peuvent toutefois réaliser d’importants gains d’efficacité. Au niveau des soins de santé, il est possible de mieux gérer les coûts sans porter préjudice à la qualité des soins. »

Une réforme de l’impôt des sociétés s’impose

Enfin, la BNB souligne l’importance d’une réforme de l’impôt des sociétés. « Le régime d’imposition pour investir requiert une simplification des tarifs. Encourager les investissements, favoriser la croissance, créer un terrain commun pour les entreprises : uns à uns, ces éléments contribuent à assainir les dépenses publiques », conclut la N-VA.

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