La SNCB ne peut tolérer que son personnel entrave la circulation ferroviaire

11 janvier 2018
La SNCB ne peut tolérer que son personnel entrave la circulation ferroviaire

Afin de forcer son départ immédiat, un conducteur de train wallon a fait rouler son convoi au ralenti. Il aimerait pouvoir travailler ailleurs mais doit respecter un délai de préavis d'un an à la SNCB. « La compagnie ferroviaire doit réagir avec fermeté contre son personnel qui entrave volontairement la circulation des trains », estime la N-VA.

À travers son comportement, ce machiniste a fait preuve d’un grave mépris à l’encontre des voyageurs, de son employeur et du contribuable. Celui-ci a en effet investi énormément dans sa formation. La formation d'un conducteur de train dure un an et coûte 75 000 euros. « Après une formation si longue, il est normal que la SNCB ne permette pas à ses conducteurs de partir si facilement », estime la N-VA. « L’entreprise ne peut pas en rester là. Sinon, d’autres personnes risqueraient de s’en inspirer. »

Possibles poursuites pénales

Cette action pourrait avoir des conséquences pénales. Un ralentissement volontaire de la circulation ferroviaire est en effet répréhensible en vertu du code pénal. Des particuliers ont déjà été condamnés à de lourdes peines. L’action de ce conducteur de train doit être traitée de la même manière. « La SNCB doit trouver une solution à ce genre de situation », conclut la
N-VA. « Car sa relation avec ce travailleur semble irréparable. »

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