La N-VA exige la transparence totale sur l’Eurostadium de Bruxelles

25 novembre 2016
La N-VA exige la transparence totale sur l’Eurostadium

Cela fait des mois que l’administration bruxelloise refuse de donner des informations sur les accords conclus avec le groupe d’investissement immobilier Ghelamco concernant la construction et l’affectation du complexe situé à côté de l’Eurostadium. Les deux seront construits sur le parking C du Heysel. Le parlementaire bruxellois Johan Van den Driessche, qui siège également au sein du conseil communal de la ville, est parvenu à mettre la main sur ce contrat. « Cet accord montre le désespoir de l’administration concernant ce projet », explique-t-il. « Il n’y a jamais eu de communication transparente à ce propos. »

Il ressort du contrat que ce qui a été présenté comme un « campus d’innovation » ne sera en fait qu’un simple complexe de bureaux polyvalent : des bureaux pour des entreprises comme Samsung, par exemple, mais aussi des appartements, un hôtel de luxe ou encore des entrepôts pour du matériel high-tech. Le tout pour la somme symbolique de 1 euro par an pendant 99 ans. « C’est beaucoup trop long », estime Van den Driessche. « Nos arrière-arrière-petits-enfants devront encore tenir compte de ce contrat pour un terrain situé à l’un des endroits les plus stratégiques autour de Bruxelles. De plus, la valeur marchande du site est estimée à 80 à 100 millions d’euros, alors qu’il n’est "vendu" que pour 99 euros. »

Clause léonine

Autre élément non annoncé : dès que l’Eurostadium sera terminé, il ne pourra plus y avoir de matchs de football professionnels ni de concerts au stade Roi Baudouin, sauf en cas d’accord de Ghelamco. « On peut donc parler de clause léonine », conclut Van den Driessche.

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