La garde côtière européenne doit contribuer à la limitation du flux de demandeurs d’asile

15 décembre 2015
La garde côtière européenne doit contribuer à la limitation du flux de demandeurs d’asile

La Commission européenne veut créer une garde côtière européenne. « C’est un pas dans la bonne direction », estiment les parlementaires européens Helga Stevens et Sander Loones. « Cette garde côtière pourrait renforcer nos frontières européennes, ce qui s’avère nécessaire vu la réalité de la crise des réfugiés. »

La garde frontalière et côtière européenne doit offrir une solution à la politique frontalière grecque déficiente, à cause de laquelle 1,5 million de demandeurs d’asile, selon les estimations, sont entrés illégalement sur le territoire de l’UE cette année. « Si les États membres ne prennent pas leurs responsabilités, l'Europe doit intervenir », déclare Loones. « Si les États membres du sud laissent la porte ouverte, tous les demandeurs d’asile prendront la direction de l’Europe occidentale. La création d’une garde côtière européenne est donc logique.

Renforcer nous-mêmes les frontières

Mais la N-VA demande que l’Union européenne soit encore plus ambitieuse. L’Europe ne doit pas sous-traiter sa politique frontalière à la Turquie, mais avant tout renforcer elle-même les frontières. Non seulement avec une garde côtière européenne, mais aussi à l’aide de push-backs, ainsi qu’avec des quotas (internationaux), associés à un nombre maximum de réfugiés en Europe et à un investissement dans un accueil de qualité dans leur propre région. « Autrement, nous ne découragerons jamais les familles qui s'aventurent dans la traversée dangereuse sur des bateaux délabrés », conclut Helga Stevens.

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